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Quand le variant Delta joue au trouble-fête - Grèce : entre la lutte contre le virus et l’indispensable réveil de l’activité touristique

«En Grèce, en ce moment, tout est ouvert. La plupart des gens ne portent pas de masque. Dans les rues, il n’y a pas de contrôle. Toutefois, pour arriver dans le pays, il faut impérativement présenter un test PCR négatif de 72 heures ou être vacciné», raconte le Mauricien David Toofaneeram qui assiste, ces derniers jours, à d’autres levées de restrictions qui sont toutefois régies par des conditions.

Dans de nombreux pays actuellement se joue un peu le même scénario : la reprise des activités, une tentative de reprendre le cours de la vie et l’ouverture du ciel à nouveau, tout en faisant des yeux doux aux visiteurs. Car pour beaucoup de destinations, ce secteur est un pilier important de l’économie. Cap sur la Grèce qui, depuis le 14 mai, fait tout pour accueillir à nouveau les touristes. Sauf que le variant Delta met son grain de sel et fait planer de gros nuages noirs sur cette reprise touristique. «Depuis un peu plus d’une semaine, les bars et les boîtes de nuit sont ouverts jusqu’à 3h30 du matin mais à l’intérieur, il est strictement interdit de danser», nous confie le Mauricien David Toofaneeram.

Ils tentent le tout pour le tout. La Grèce fait partie de ces pays qui, malgré la menace Covid-19 qui plane toujours, se livrent à une opération séduction pour sauver leur industrie touristique, sur laquelle ils misent beaucoup économiquement parlant, le secteur étant à l’arrêt depuis un bon moment. Après sept mois, ce pays a lancé la saison touristique 2021 depuis le 14 mai, avec une série de mesures accompagnant cette réouverture.

 

Ainsi, les endroits très prisés du pays, comme les plages, tavernes et sites archéologiques, sont désormais accessibles aux visiteurs d’une cinquantaine de pays, dont les 27 de l’Union européenne, les États-Unis, la Russie et la Chine. Mais pour pouvoir se rendre en Grèce, il faut être vacciné ou alors présenter un test PCR négatif de moins de 72 heures.

 

Mais la Covid-19 joue au trouble-fête et fait planer d’épais brouillards sur cette reprise touristique. Et face à la montée des contaminations, le gouvernement grec compte imposer la vaccination obligatoire pour certaines professions. Une «mesure de dernier recours», qui vient s’ajouter aux restrictions pour les personnes non-vaccinées, mais qui est surtout une tentative de sauver la saison touristique dans le pays qui n’est pas au top. Avec le variant Delta qui rôde, le nombre de contaminations quotidiennes est en augmentation constante depuis quelques jours. À titre d’exemple, le mercredi 7 juillet, le pays comptait 1 214 nouveaux cas de Covid-19. Cette hausse est surveillée de près par les autorités car la Grèce a recensé 12 763 décès et 430 960 contaminations depuis le début de l’épidémie.

 

Actuellement à Mykonos, une île de la Grèce, où il travaille comme majordome sur un yacht privé, le Mauricien David Toofaneeram est témoin des mesures déployées pour la reprise des activités touristiques. Et tout cela, dans l’ombre du virus qui circule toujours. «En Grèce, en ce moment, tout est ouvert. La plupart des gens ne portent pas de masque. Dans les rues, il n’y a pas de contrôle. Toutefois, pour arriver dans le pays, il faut impérativement présenter un test PCR négatif de 72 heures ou être vacciné», explique notre compatriote qui assiste, ces derniers jours, à d’autres levées de restrictions qui sont toutefois régies par des conditions : «Depuis un peu plus d’une semaine, les bars et les boîtes de nuit sont ouverts jusqu’à 3h30 du matin mais à l’intérieur, il est strictement interdit de danser. À Mykonos, par exemple, tout le monde danse dans la rue le soir. Il y a beaucoup de touristes venant du monde entier. Il y a, par exemple, des touristes américains.»

 

Pour David, même si le variant Delta est un casse-tête pour les autorités, du côté des gens, un vent de liberté semble prendre le dessus en ce moment sur les angoisses et les inquiétudes : «Il y a plusieurs bateaux de croisière qui arrivent deux fois par jour. Les touristes arrivent en masse à Mykonos. Je suis allé dans un restaurant et j’ai constaté qu’il n’y avait pas de contrôle. Tout le monde vit normalement. Je marche, par exemple, sans masque dans les rues. La vie semble avoir repris normalement mais je ne cache pas que j’ai peur que le variant Delta ne vienne entacher ce tableau idyllique...»