• Hippisme – Saison 2024 : entre doute et désintéressement
  • Inner Wheel Clubs : prendre soin de notre terre, un engagement écologique et citoyen
  • Eau secours ! : conseils de citoyens engagés pour mieux gérer les inondations
  • Underground Rock Festival : The Hill is Burning, l’atout métal réunionnais
  • Tatiana Toulet et Laura Rae : les rallyes automobiles pour passion
  • Do Aur Do Pyaar : je t’aime moi non plus
  • Une chanteuse et … Zendaya
  • Sortie de route meurtrière pour Shivam Bheekhy, 30 ans : sa famille «bouleversée»
  • Accident fatal à Bel-Étang : choc et tristesse après la mort de deux amis «passionnés de moto»
  • Moi, jeune, ce que le 1er Mai représente pour moi...

Aret Kokin Nu Laplaz continue le combat

Marquer d’une pierre blanche le 80e anniversaire de la Fête du travail ! C’est l’objectif du collectif Aret Kokin Nu Laplaz (AKNL), qui ne lâche pas prise, après deux ans de lutte. «Nous ne cèderons pas. Nous nous battrons pour notre héritage. C’est pour cela que nous invitons la population à une mobilisation nationale le 1er mai, à Pomponette, à partir de 11 heures. Ce gouvernement fait la sourde oreille et ce, bien qu’on lui a fait servir une mise en demeure ! Entre-temps, la braderie de notre littoral continue», s’insurge Carina Gounden, membre d’AKNL.

 

Pour le collectif, il est inadmissible d’être un simple spectateur de l’accaparement de nos plages. «Nous devons agir car ce gouvernement est en train de brader nos plages aux promoteurs étrangers. Chaque développement qui se fait dans l’île, c’est une partie du littoral qui disparaît. Nous ne pouvons plus tolérer cette façon de faire de ce gouvernement. Nous ne sommes pas contre le développement mais que cela se fasse de manière cohérent», affirme notre interlocutrice.

 

AKNL maintient sa rigueur dans sa lutte car, à leur grand désarroi, la liste des plages qui sont bradées ne cesse de s’allonger. «Pomponette reste le nombril de notre combat mais il y a aussi d’autres parties de l’île, telles que le Bain-de-Rosnay, Les Salines, Rivière-Noire, entre autres, qui s’ajoutent à la liste», se révolte notre interlocutrice. La rencontre du 1er mai sera l’occasion pour le collectif d’élever la voix et faire passer un message, fort et clair, au gouvernement mais aussi à l’opposition, qui, selon le collectif, reste de marbre face à cette situation.