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Journée mondiale du végétalisme : Les produits d’origine animale, non merci !

Ne manger ni viande, ni lait, ni œuf, ni quoi que ce soit qui provient d’un animal. Voilà qui n’est pas courant, sauf chez ceux qui, pour des raisons culturelles, économiques ou religieuses, en ont décidé ainsi. Dans le cadre de la Journée mondiale du végétalisme, observée le 1er novembre, la diététicienne Melissa Li Chin Ng de la clinique Apollo Bramwell, nous en dit plus sur ce mode d’alimentation.

On connaît le végétarisme. Mais un peu moins le végétalisme qui est un mode d’alimentation plus radical. Les produits d’origine animale sont totalement écartés. Selon la diététicienne Melissa Li Chin Ng, «les végétaliens refusent tout ce qui est issu de l’animal. Ils ne consomment pas de viande, de poisson ou de produits dérivés comme les produits laitiers ou les œufs. Ils privilégient une alimentation à base de plantes, mais aussi de céréales, de légumineuses, de fruits, de noix et de graines».

 

Pour justifier leur choix, de nombreux végétaliens avancent une raison religieuse ou culturelle ou encore souhaitent défendre la cause animale ou être en meilleure santé. Mais exclure toute protéine animale de son alimentation, n’est-ce pas néfaste pour la santé ? Pas si on fait bien attention à éviter les carences. «La viande, le poisson et les œufs fournissent une bonne quantité de protéines, du fer et de la vitamine B12. Pour compenser ce manque, un végétalien doit avoir une bonne connaissance des aliments qu’il consomme au quotidien»,explique
la nutritionniste.

 

Pour compenser, «vous pouvez associer les céréales et ajouter des légumineuses, au cours du même repas afin d’obtenir une bonne quantité et une bonne qualité de protéines, comparables à celles des animaux. Par exemple, vous pouvez associer des toasts et des baked beanspour un petit déjeuner copieux ou du riz et des lentilles». Pour faire le plein de fer, qui se trouve dans les légumes secs, pensez à consommer particulièrement des lentilles et les légumes verts comme des bredou des épinards. La vitamine C, particulièrement présente dans les fruits, permet une meilleure absorption du fer d’origine végétale. Les produits laitiers peuvent être remplacés par des fruits oléagineux tels que les amandes, noisettes et certains légumes comme le cresson et le brocoli, qui sont riches en calcium. Les noix, elles, sont riches en protéines et en acides gras oméga-3, bénéfiques à la santé cardio-vasculaire.

 

Cette forme d’alimentation est déconseillée aux femmes enceintes sauf si la femme enceinte connaît déjà ses repères. Elle peut aussi en parler à son médecin qui, en fonction de ses analyses, pourra lui prescrire des compléments alimentaires, importants pour le bon développement de l’enfant. Les adolescents végétaliens, eux, devraient consommer encore plus d’aliments riches en fer pour éviter les carences. «Le plus une assiette est colorée, le mieux c’est car l’individu aura une bonne quantité et variété de vitamines et de minéraux.»

 

Il faut souligner que le végétalisme peut être bon pour la santé. S’ils font attention aux méthodes de cuisson utilisées (éviter les fritures, l’excès de sel et de matières grasses), les végétaliens sont généralement en meilleure santé et souffrent moins d’obésité, de diabète de type 2 ou d’hypertension artérielle. «Puis, l’individu accorde plus de place aux fruits, légumes et légumineuses», souligne la diététicienne. Pour autant, le végétalisme ne convient pas à tous. Parlez-en à un médecin ou un nutritionniste en cas de doute. Par contre, une alimentation végétalienne quelques jours par semaines fait du bien au corps et encourage la consommation de fruits, légumes et céréales complètes. Alors, pourquoi ne pas essayer de temps en temps ?