Comme une envie de se secouer ? De trouver le chemin de son bien-être et de sa forme ? Marre de s’encrasser dans les schémas qui donnent le spleen ? Nous avons une excellente nouvelle pour vous ! Ouiiiiii ! Il est possible de faire tout ça en même temps ! Reprendre confiance, retrouver des couleurs et de l’énergie, se faire du bien tout en travaillant sur son beautiful body et sa santé physique... vo lapenn, non ? Les experts de la santé mentale le disent : faire du sport/pratiquer une activité physique de façon régulière permet de lutter contre la dépression et de muscler votre santé mentale. Maintenant que vous savez ça, la prochaine question est sûrement la suivante : quels sont les sports/activités physiques à pratiquer pour ce boost tant rêvé ? Réponses ici…
«Cela fait partie de mon self-care.» Dans son monde, il y a des milliers de petites choses. Des émotions, des obligations, des petits plaisirs… et depuis aussi longtemps qu’elle s’en souvienne, un mal-être persistant. Shimjee, 28 ans, l’avoue et l’accepte ; elle est dépressive. Il y a des jours avec, il y a des jours sans, il y a des jours sans-sans : «J’ai suivi des thérapies, mais pas jusqu’au bout, j’ai pris des antidépresseurs… Le mal-être revient toujours. Alors, j’ai décidé d’agir sur ma vie. Ce n’est pas une méthode infaillible mais j’essaie de trouver mon équilibre.» Elle s’est concoctée presque une prescription médicale de vie et l’activité physique y a une place importante : «Je pratique la méditation, le journaling. Je fais du grounding, je fais des affirmations positives. Et je fais du sport au moins trois fois par semaine, tout cela me permet d’avoir un certain bien-être. C’est un travail à plein temps.» De la marche, de la musculation, de la natation ; tant qu’elle bouge, c’est le plus important, estime Shimjee : «Je me sens bien dans ma peau quand je pratique une activité physique. Dès que je m’arrête, je perds mon estime de moi-même, j’ai du mal à me concentrer et les idées noires reviennent.»
«Je ne m’étais pas rendu compte…» Micheline, 42 ans, vie remplie et agenda ultra-busy aime pratiquer une activité physique (hors de celle qui se fait… en chambre !). Pas deux, pas trois, mais une seule ! Depuis très longtemps, elle faisait marcher sa chienne tous les après-midis. Un ou deux kilomètres, faire le tour du quartier. Sans réfléchir, tout simplement en vivant le moment : «Pour les autres, ça pouvait sembler être une corvée, mais moi j’aimais ça. Et je ne m’étais pas rendu compte à quel point ça me faisait du bien.» Pendant 30 minutes, elle laissait à la maison, le mari, le dîner, les enfants, les devoirs, les questions, les sollicitations, le balai, l’agenda, le téléphone… et elle partait avec sa fifille de poils ! Il y a deux semaines, la demoiselle est décédée et Micheline, effondrée, a cessé les marches… jusqu’à ce qu’elle réalise que cette activité-là faisait partie de son équilibre : «Bien sûr que j’avais du chagrin. Beaucoup même. Mais ça ne justifiait pas cette impression d’être mal dans ma peau, irritable, à bout de nerfs et à bout de souffle.» Alors, depuis peu, Micheline a repris sa marche ; tout en parlementant avec les siens afin que cela soit son moment à elle. Sa chienne lui manque, mais elle apprivoise ce moment solo à chaque pas.
Une question de mode de vie. Il peut vous sembler que vous n’avez pas le choix, que votre dépression vient des épreuves vécues, des coups durs, des changements, d’un débalancement hormonal et chimique dans le cerveau, du fait que les membres de votre famille en souffrent également. Du coup, vous trainez vos casseroles comme une armure pour faire face et ne pas sombrer. Mais cela n’est pas forcément le cas ; bien sûr, le propos ici est de ne pas généraliser, chaque cas, chaque histoire est singulière, il ne faut pas rentrer dans des cases. Néanmoins, une étude publiée par Nature Mental Health en 2023 (https://www.nature.com/articles/s44220-023-00120-1) avance que les modes de vie peuvent protéger de la dépression : «Together, our findings suggest that adherence to a healthy lifestyle could aid in the prevention of depression», peut-on lire. Alors, ce serait quoi une healthy lifestyle ? Cela implique beaucoup de choses (socialisation, sommeil, une nutrition saine...), mais au top de la liste, il y a la pratique d’une activité physique selon les chercheurs.euses. Le fait de se bouger permet au corps de sécréter des endorphines, communément appelées hormones du plaisir, qui procurent une sensation de bien-être. Cela permet à un organisme trop sollicité, au bord du burn-out, de faire une pause et de ressentir un good feeling ! Ce qui est déjà pas mal du tout, non ?
Quelles activités ? À chacun.e ses envies et ses capacités ! Mais si vous ne souhaitez pas choisir une activité à l’aveuglette et que vous voulez fer dan sir, voici les résultats d’une étude qui devrait vous intéresser. Celle de l’Université de Queensland, et disponible sur Study Finds, qui a travaillé sur presque 15 000 personnes afin de partager quels types de sports permettent de lutter contre les états dépressifs. Préparez-vous à découvrir le top 3. Tadam ! Il s’agit du yoga, de la course à pied et du renforcement musculaire. Pas votre cup of tea ? À la quatrième, cinquième et sixième place, il y a la danse, la marche et le Tai-Chi. De quoi vous donner encore plus d’options. L’étude évoque également l’activité qui fait le plus de bien aux femmes : le renforcement musculaire. Et aux hommes : le yoga et le Tai-Chi !