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Enzo, séropositif : «Je souhaiterais encourager les gens à se faire dépister régulièrement»

«Les gens ont souvent des préjugés sur les séropositifs mais ne pas connaître son statut sérologique est encore plus dangereux», estime le jeune homme.

Il y a des jours avec, il y a des jours sans... Mais il ne perd jamais son sourire, ni sa force et son esprit combatif. Face à la maladie, Enzo (prénom fictif) ne jette jamais les armes. «Je suis séropositif au VIH depuis une dizaine d’années et je le vis très bien, j’ai la chance de pouvoir recevoir un traitement», confie celui qui, au fil des années, a beaucoup appris sur ce mal dont le monde observe, ce mardi 1er décembre, la Journée mondiale (de lutte contre le sida). «L'objectif est de réduire les risques de contamination, de dépister et d’informer.»

 

Ce qu'il traverse a donné envie à Enzo de conscientiser autour du sujet : «Je souhaiterais encourager les gens à se faire dépister régulièrement auprès des ONG comme PILS. Il est important de connaître son statut et de se faire soigner si toutefois on est positif.» À la veille de cette journée importante, Enzo souhaite passer un message pour rappeler la nécessité de se faire dépister. «Je profite de cette occasion pour passer un message important : si les patients atteints du VIH se soignent, ils ont, au bout de quelque temps, une charge virale qui devient indétectable. Cela veut dire que le virus restera présent dans leur sang mais qu'ils ne peuvent pas contaminer d’autres personnes tant qu’ils ont une adhérence au traitement et se font suivre à l’hôpital», souligne Enzo.

 

Pour lui, suivre un traitement adéquat est primordial : «Les gens ont souvent des préjugés sur les séropositifs mais ne pas connaître son statut sérologique est encore plus dangereux, si on a des comportements à risques, que de fréquenter quelqu’un atteint du VIH sous traitement avec une charge virale indétectable (U=U, ce qui veut dire Undetectable = Untransmittable). Le dépistage se fait auprès des ONG comme PILS et dans les Aids Centres à travers l'île. C'est anonyme, gratuit et confidentiel.»

 

Pour le jeune homme, il y a désormais des informations et des avancées qui permettent de contrôler le virus. «Aujourd’hui, la PreP est désormais accessible gratuitement à Maurice. PILS offre un accompagnement aux personnes désireuses d’entamer cette procédure de traitement, qui est offerte par le ministère de la Santé qui offre un suivi médical contrôlé. La PreP s’adresse aux personnes séronégatives et consiste à prendre un médicament afin d’éviter une contamination», conclut Enzo qui, même s'il a des jours avec et des jours sans, garde toujours le sourire quand il s'agit de conscientiser autour du VIH/SIDA.