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Covid-19 : entre campagnes de vaccination qui progressent et assouplissement des restrictions

Notre compatriote Abhirai Basenoo, installé en Irlande, nous raconte sa réalité.

«Avec le travail à domicile, le gouvernement est venu avec des mesures de soutien.» C’est ce que nous confie le Mauricien Abhirai Basenoo, installé en Irlande où, comme dans plusieurs parties du monde, les activités reprennent progressivement...

Elles semblent permettre un retour à la vie normale dans plusieurs pays. Elles, ce sont les campagnes de vaccination qui, d’un pays à l’autre, se poursuivent et qui, au fur et à mesure que le taux de personnes vaccinées augmente, aident à l’assouplissement des restrictions, permettant ainsi à des populations de reprendre plus ou moins des activités qui, depuis plusieurs mois, étaient régies par des paramètres de sécurité dus au virus qui bouleverse la planète depuis bientôt deux ans.

 

En Irlande, par exemple, les étapes du retour à la vie normale se poursuivent. Cette reprise est, selon les dirigeants du pays, possible, grâce au nombre de personnes qui ont été vaccinées. Dans un communiqué, le Premier ministre irlandais salue ce résultat : «Ces progrès ont été rendus possibles par le travail acharné et constant du peuple irlandais, et les progrès exceptionnels d’un programme national de vaccination qui a entièrement vacciné plus de 90 % de la population adulte.»

 

De plus en plus, les restrictions mises en place pour contrer le virus continuent de s’assouplir. L’objectif des autorités : la levée de toutes les restrictions à partir du 22 octobre. Même si de plus en plus d’activités redémarrent, beaucoup pensent que la vie ne sera définitivement plus comme avant la Covid. «Le virus a changé ma vie. Cette expérience m’a fait réaliser à quel point la vie est précieuse. J’ai l’habitude de rentrer à Maurice pour rendre visite à mes parents au moins une fois par an mais avec le virus, je ne suis pas rentré à la maison depuis janvier 2019. Donc, cela va faire bientôt trois ans que je n’ai pas vu mes parents et mon frère en personne. Mais grâce à la technologie, cela a été facile d’être en contact permanent avec eux», nous confie le Mauricien Abhirai Basenoo qui espère pouvoir bientôt rendre visite à ses proches.

 

Notre compatriote, actif au sein du groupe Diaspora Mauritius Foundation et employé dans une entreprise qui fabrique des accessoires pour téléphones haut de gamme, fait partie de ceux qui vivent depuis plusieurs mois au rythme du work from home : «Depuis le 13 mars 2020, j’ai commencé à travailler à domicile. Mon entreprise avait déjà fait un test un jour avant que le gouvernement n’annonce le travail à domicile obligatoire pour les employés de bureau. C’était étrange, surtout au début, car je travaillais dans la cuisine, la salle à manger, la chambre et finalement, j’ai trouvé ma meilleure place dans le salon. Avant la Covid, je ne ramenais presque jamais mon ordinateur portable à la maison, sauf si je devais travailler à domicile ou s’il y avait des avertissements de mauvais temps, car j’aime garder le travail pour le bureau. Mais maintenant, avec le travail à domicile, le gouvernement est venu avec des mesures de soutien concernant les factures d’électricité, de gaz et d’Internet. Lorsque nous faisons notre déclaration d’impôt, nous pouvons également réclamer jusqu’à 10 % de nos factures au prorata du nombre de jours où nous avons travaillé à domicile.»

 

Son entreprise a aussi, dit-il, été au chevet des employés. «Mon employeur a pris grand soin de ses employés. Par exemple, les directeurs se sont rendus chez chacun pour déposer un sac de cadeaux avec du thé, du café, pour nous remercier de notre soutien continu à l’entreprise. La société a également organisé différentes séances virtuelles de soins et de remise en forme, telles que des séances de cardio, de yoga ou de méditation. Nous avons même organisé une fête de Noël virtuelle avec différentes compétitions pour le meilleur costume, le bureau le mieux décoré à domicile, etc. En ce qui concerne le travail, cela a été un peu difficile car, au bureau, quand on a une question, on peut se diriger vers la personne concernée mais avec le travail à domicile, on ne peut le faire...»

 

Malgré cela, Abhirai Basenoo a trouvé son rythme et, petit à petit, il retrouve aussi ses habitudes avec le retour à la vie normale...

 

Bio express : «Je suis originaire de Midlands à Maurice. Je suis un ancien élève du collège Sookdeo Boys où j’ai été très impliqué dans des activités parascolaires. J’étais également actif au sein de l’Association civique de Midlands et aussi au niveau de l’athlétisme. Je m’entraînais avec la Mauritius Amateur Athletics Association. J’ai quitté Maurice en 2005 et j’ai passé deux ans en Angleterre où j’ai eu plusieurs emplois. Je suis ensuite retourné à Maurice pour une courte période, puis j’ai mis le cap sur l’Irlande en 2008. En 2011, j’ai emménagé dans la ville de Cork.»

 

Une initiative nommée Diaspora Mauritius Foundation

 

«Aider nos concitoyens dans le besoin à travers le monde.» C’est une cause pour laquelle Abhirai Basenoo se donne à fond. Et il cultive sa passion pour le social au sein de la Diaspora Mauritius Foundation : «Nous avons commencé en tant que groupe de solidarité, alors appelé Diaspora Mauritius, en octobre 2020 et nous nous sommes enregistrés comme Diaspora Mauritius Foundation avec des membres exécutifs situés au Canada, au Royaume-Uni, en Belgique, en Pologne, en Australie et en Irlande. Depuis octobre 2020, nous avons mené des projets à hauteur de Rs 250 000 en aidant des personnes dans différents domaines. Nous sommes actuellement en train de mettre en place différentes commissions qui s’aligneront sur les 17 objectifs de développement durable des Nations unies. Nous avons actuellement déjà une commission touchant les femmes, les enfants, l’éducation, l’environnement, l’art et la culture...»