Il s’apprête à ajouter d’autres cordes à son arc. Le vendredi 29 juin, il présentera un one-man-show au Mahatma Gandhi Institute, à Moka, à partir de 20 heures. Dans son spectacle, Vincent déballe tout, le jeune homme met en scène des situations de tous les jours, dans un contexte 100 % mauricien. En attendant, il se raconte…
Le cadre de notre rencontre à Voilà Bagatelle oblige…Vous êtes plutôt jus de fruits, thé ou café ?
Je suis plus jus de fruits parce qu’avec le café, on est trop speed après et on ne voit pas la journée passer. Et le thé, c’est un peu trop huppé pour moi. Mais un bon jus de fruit c’est parfait.
Et si on vous dit Budget ?
Je pense que les Mauriciens devraient côtiser et acheter des calculatrices pour nos ministres. Je ne sais pas pourquoi on finance des trucs dont personne n’a envie, comme le Metro Express. Nou pale. Nu bizin plis bis dans la kanpagn. Je pense qu’il faudrait juste les aider à mieux s’organiser.
Kim Jong et Donald Trump ?
La rencontre inespérée. Pour moi, ce sont deux humoristes qui se rencontrent. Ce sont deux mondes différents. Ce n’est pas souvent qu’on voit cela.
Coupe du Monde ?
Je m’en fous complètement ! Je ne suis pas du tout le foot. Tu me demanderais de regarder un match de foot, je te dirais que je n’y comprends rien.
Radio ?
Je vous réponds passion, énergie (rires). Avec la radio, tu as un côté très intime. Tu te connectes aux gens avec la voix seulement. C’est très particulier. Puis, tu as la musique et c’est fun.
NRJ ?
C’est une nouvelle aventure. Une autre façon de faire de la radio. Je suis toujours en train d’apprendre. C’est spécial et très enrichissant.
Et si on vous demande cinq dates-clés dans votre vie ?
Il y a d’abord le 28 juin 2010 : mon premier stand-up au Lycée Labourdonnais. Ensuite, le 29 juin 2011, quand j’ai fait mon premier stand-up devant un public pour le Festival du rire de Komiko. Puis, le 4 mars 2012, quand j’ai fait ma première vidéo sur YouTube. Après, je dirais le 25 janvier 2014, quand je suis allé en Australie pour étudier. C’était là une autre aventure. Je vais conclure avec le 29 juin 2018, date à laquelle je vais faire mon pemier one-man-show.
Vincent Duvergé quand il n’est pas sur scène, ça donne quoi ?
Très, très boring. Beaucoup de gens pensent que je fais rire 24/7. Mais bon, je ne reste jamais avec une «figure-fesse» toute la journée. J’étais super timide quand j’étais jeune, puis j’ai réalisé que je pouvais vaincre cette timidité en faisant rire. J’ai vite compris que c’est super de faire rire parce que cela permet de créer des liens avec des gens.
Et côté vie privée ?
J’ai une famille un peu recomposée. Mes parents sont séparés et ils ont refait leur vie. J’ai donc quatre parents. Et j’ai une petite amie depuis presque un an, Sheryl Smith. Elle est elle aussi dans le domaine artistique, ce qui fait qu’on se comprend très bien. On est complémentaires.
Vous êtes quel genre d’ami ?
Je sais que je peux être un petit peu palab. Il ne faut pas trop me dire des secrets (rires).
Le sport et vous ?
Ça fait 15. La dernière fois que j’ai fait du sport, c’était en 2008. Je déteste le sport.
Qu’est-ce qui peut vous faire pleurer ?
Je pleure difficilement mais devant un film, c’est direct. J’ai vu récemment The Notebook, qui m’a fait pleurer. Il y a aussi Grey’s Anatomy qui me touche souvent.
Et qu’est-ce qui peut vous mettre en colère ?
Les bêtises que peuvent dire nos politiciens.
Côté musique, ça donne quoi ?
Mon coup de cœur du moment, c’est Maroon Five mais ne me demandez pas le titre (rires). Tout ce qu’ils font est top.
Et concernant la lecture ?
Je déteste la lecture. Je crois que c’est parce que je lis lentement et que je m’ennuie très vite. Par contre, j’ai eu l’occasion de lire quelques ouvrages de Paulo Coelho.
Si on vout dit Titanium Events Club ?
Ils ont accepté de prendre de gros risques pour faire ce one-man-show. C’est un gros challenge. Je suis hyper content et fier de cette collaboration. J’ai dit oui tout de suite. Quand on m’a dit que les billets étaient sold-out, je n’y ai pas cru. C’est fou.
Vincent déballe tout ?
C’est déballe tout dans le sens où je raconte tout ce que j’ai pu voir de louffoque dans notre société ou ailleurs. C’est aussi déballe tout dans le sens où il y a parfois des thèmes qu’on ne peut pas aborder haut et fort. Je pense qu’il faut qu’on pousse un petit peu, qu’on arrête d’être trop pudique et qu’on accepte de rire un peu de tout.