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Trois univers artistiques à découvrir

En fin de semaine, il y eu pas moins de trois vernissages d’expositions venant d’artistes qui ont beaucoup à offrir, montrer et partager… Petit tour d’horizon. 

Cendrine Bolaram : couleurs, enfance, cheval rose, etc…

 

Comme un voyage à la source de la créativité de l’artiste… La jeune Cendrine Bolaram nous propose jusqu’au 2 mai à la galerie Imaaya à Phoenix son expo solo du nom de Zimaz mo langaz. Tout un programme avec plus d’une douzaine de tableaux où l’artiste nous invite à «voyager dans l’imaginaire coloré du monde du Pink Horse – au départ une expression de mes émotions refoulées, qui maintenant s’inspire de mon expression personnelle afin de renouer avec l’enfant qui sommeille en moi.» Du coup, ce petit cheval rose est toujours présent dans les tableaux exposés de l’artiste – et même dans les œuvres précédentes de Bolaram. Artiste qui nous propose ici des visions colorées d’expressions créoles bien d’ici et aussi des sirandanes, toujours avec le Pink Horse qui touzour pe la. Cheval rose, expressions, bref, le voyage s’annonce coloré, mauricien, créatif…

 

Rishi Seerutun : Flammes et jeans

 

Un homme brûlant ! Bref, l’artiste vétéran Rishi Seeruttun fait parler de lui, et propose jusqu’au 2 mai au Caudan Arts Centre sa toute nouvelle exposition du nom de Wounds. Le ton est en tout cas donné, puisque c’est plutôt intense. L’artiste nous dira qu’il «utilise toujours le feu pour créer mes toiles, et j’utilise des jeans comme support. Mais pour cette exposition, je suis allé un peu plus loin pour la technique, et j’ai aussi voulu m’essayer à d’autres formats.» Bref, du feu, des jeans qui brûlent, des plaies, de la violence, de la puissance, bref, la faya au Caudan Arts Centre.

 

Pallavi Jagessur : exposer pour s’évader et conscientiser

 

On la connaît comme Life Coach, collaboratrice à 5-plus Dimanche, et aussi comme une jeune combattante qui lutte depuis des années contre une maladie rare. (Elle est atteinte de Transverse Myelitis et de Spinal Arteriovenous Malformation, qui la rend alitée, souvent paralysée, bref, une condition très difficile.) Mais aussi, Pallavi Jagessur est une artiste, et surtout, une artiste qui vous ouvre les portes de son univers coloré jusqu’au 26 avril à Lakaz Flanbwayan à Médine. L’artiste nous dira que «c’est une expo qui parle d’une battante qui a été éprouvée par la mort, qui a connu à la fois la mort et la vie et qui a pu émerger de tout cela. Les œuvres sont basées sur mon vécu, les expériences cruelles de la vie l’ont transformé en tant qu’artiste. Le message est que chaque personne doit être traitée avec du respect, de la dignité, et qu’il faut voir la personne au-delà de la maladie.» 

 

Expo ouverte du lundi au samedi de 10h à 16h, et le dimanche de 10h à 14h.