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House of Digital Art : immersion au coeur de la nature… et de nous-mêmes

Les artistes et organisateurs veulent pousser la reflexion très loin et vous invitent à découvrir plein de choses.

Des moments d’émerveillement, de découvertes, de connaissances, mais aussi de questionnements sur soi et sur notre place dans le monde et dans les écosystèmes. Bref, bienvenue dans la deuxième saison à la House of Digital Art, à la rue Edith Cavell, Port-Louis, pour une exposition qui a pour titre Toutes les îles sont des arbres. À découvrir jusqu’en juillet 2024…

Ça s’annonce, une nouvelle fois, sensoriel. Le vernissage de la nouvelle saison à la House of Digital Art a eu lieu le mercredi 3 avril ; une exposition intitulée Toutes les îles sont des arbres (citation d’Edouard Maunick) avec des artistes d’ici et d’ailleurs (12 en tout, qui proposent 10 installations) et tout ce qui a trait à la nature : écosystème, place de l’humain, réflexions plus scientifiques et, bien sûr, de l’art et de la créativité. Astrid Dalais, co-fondatrice de la House of Digital Art, explique : «Le propos de cette exposition nous invite à considérer notre place au coeur de ce monde et à saisir cette occasion pour nous questionner sur notre interdépendance, nos racines, la mémoire, les cycles de vie, nos liens générationnels et notre rôle dans ce monde.»

 

Et il y a de quoi voir, entendre, ressentir. Sensoriel, on vous dit. On tourne à gauche, à l’entrée, et nous voilà plongés dans le trip audio en trois parties de l’artiste tanzanienne An Nounn, qui nous propose Weighted Compass, un montage audio où il est question d’esclavage, avec témoignages et poésies. À côté, Wood Wide Web de la Française Béatrice Lartigue, qui plonge dans les motifs de troncs d’arbres en réalité augmentée. Un peu plus loin, on découvre Re-Run de Gabriel Lester, des Pays-Bas, avec un paysage en mouvement, et des ombres à voir, où l’artiste a collecté des plantes. Plantes aussi avec Tom Lellouche de France, qui nous propose une installation avec de la végétation sur de l’eau qu’on peut faire vibrer, chaque son et vibration faisant changer la source de lumière, procédé symbolique évoquant la photosynthèse.

 

Tunnel sonore

 

On découvre aussi des œuvres interactives, comme Lakaz Tamtam, venant du Mauricien Guillaume Clarisse et de l’Allemand Boris Lallemand, où on est invité à construire une maison dans les arbres. À côté, place à Equilibrium de Memo Akten de la Turquie, vidéo tactile qui nous montre comment l’humain peut perturber un écosystème. Et bien sûr, il y a ce long tunnel dont nous nous approchons, car depuis qu’on est entrés, on entend au loin des sons de cloches ; c’est Swar de l’Indien Budhaditya Chattopadhyay, installation de cloches qui bougent et font du bruit au rythme des vibrations. Après ce tunnel sonore, place au visuel dans la grande salle audiovisuelle, pour une immersion totale entre quatre murs qui projettent les images, qui comportent deux œuvres pour cette deuxième saison : Maa du Mauricien Max Anish Gowriah, ode à la nature avec animation et couleurs, et Nymphaea de la Française Minh Boutin avec photographies, vidéos, distorsion de l’image, le tout en nous immergeant dans la nature… On marche, on est dans le décor, avec beaucoup de place aussi pour le son. Sensoriel, encore…

 

La visite se termine avec le coin pédagogique, où l’artiste Ashveen Khemraz s’interroge et va vous interroger ; il est beaucoup question de nos animaux et plantes endémiques, de leur disparition, et cela trace même un chemin vers les enjeux écologiques qui nous guettent. Vous pourrez aussi consulter pas mal de choses (vidéos, énormes boards, podcasts audios sur tous ces sujets). Histoire de bien boucler la boucle sur le thème de cette exposition à découvrir.

 

Les prix pour les visites sont les suivants : Rs 250 (adulte), Rs 150 (enfants), Rs 200 (étudiants, personnes autrement capables et seniors), ajoutez Rs 150 si vous voulez faire la visite avec un médiateur qui vous expliquera tout. Il y a aussi d’autres prix pour les touristes…

 

Les horaires :

Mardi au vendredi - 10h00 à 17h00
Samedi - 10h00 à 23h00
Dimanche - premier dimanche de chaque mois de 10h00 à 16h00.
Jour férié : fermé