• Do Aur Do Pyaar : je t’aime moi non plus
  • Une chanteuse et … Zendaya
  • Sortie de route meurtrière pour Shivam Bheekhy, 30 ans : sa famille «bouleversée»
  • Accident fatal à Bel-Étang : choc et tristesse après la mort de deux amis «passionnés de moto»
  • Moi, jeune, ce que le 1er Mai représente pour moi...
  • Les syndicats pour une «fête qui doit retourner aux travailleurs»
  • Questions à Shafick Osman, docteur en géopolitique (Paris-Sorbonne) : «Ce sera le départ officieux de la campagne électorale»
  • 1er Mai : les partis politiques dans les starting-blocks
  • Dean Rungen chante la souffrance face à la drogue
  • Tennis de table - Formation : le Baby Ping Elite reprend du service

Nin’s, le slam et le show

Trois jeunes qui ont relevé le défi de la scène.

Liberté, égalité, fraternité. 18 jeunes ont proposé un spectacle de slam sur ce thème le samedi 26 janvier, au théâtre Serge Constantin. Une initiative de la marque de serviettes hygiéniques Nin’s dans le cadre de sa campagne pour la femme.

 

Trois d’entre eux parlent de leur expérience, notamment des deux semaines de préparation avec le slameur Ziad Peerbux (Cheb El) après un appel à candidature sur la page Facebook de Nin’s, où les candidats devaient envoyer une vidéo ou un fichier audio. Il y a d’abord Rebecca Philippe, 26 ans, qui bosse dans la comptabilité. C’est une première pour elle : «J’aime écrire et lire mais là, c’était d’une autre intensité. C’était très émouvant de rencontrer tous ces gens, de faire ce parcours avec eux et d’extérioriser tous mes sentiments sur ce thème qui me tient à cœur.» 

 

D’autres ont vaincu leur timidité et rempli le défi de monter sur scène devant la foule pour scander des mots. À l’instar d’Hanaa Bawania, 20 ans. «Avant, je me servais du slam pour me rappeler des textes littéraires à l’école. Maintenant, le slam me permet de faire de belles rencontres, de parler et conscientiser sur la condition féminine», nous confie cette étudiante en Lettres à l’Université de Maurice.

 

Le spectacle de slam a aussi été un défi pour des habitués, comme Sébastien Sirop, enseignant de 27 ans, qui a fait ses armes «slameuses» avec Cheb El et Jamel Colin. «Je parle souvent de moi et de mon environnement dans mes slams. Mais là, c’était sur un sujet, en plus très sérieux, et qui nous touche tous.»

 

Des mots pour lutter contre les maux…