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Meurtre de Sylvio Lamoureux à Albion | Son fils unique : «Un crime ne reste jamais impuni»

Jean Patrice David avec la photo de son père.

Il mourait d’envie de voir son père. Mais Jean Patrice David, l’unique fils de Sylvio Lamoureux, ne verra plus jamais celui qu’il adorait. L’homme de 72 ans a été découvert mort, le corps en état de décomposition avancée, dans une bicoque en béton à Albion, où il travaillait comme gardien. Il avait une télé sur le dos. C’était le lundi 17 avril. Ce sont les habitants de l’avenue Bounty qui ont alerté la police, incommodés par une mauvaise odeur. 

 

Dans un premier temps, le propriétaire des lieux, ainsi que les membres de sa famille, ont eu du mal à identifier le corps. C’est finalement grâce à un tatouage au bras que Sylvio Lamoureux a été positivement identifié par son frère. L’autopsie a conclu à une traumatic asphyxia. La victime portait aussi des traces de blessures sur le corps. Ce qui démontre qu’elle a été agressée à mort. Jusqu’ici, aucun suspect n’a été arrêté. 

 

Le meurtre de Sylvio Lamoureux a choqué tout son entourage, plus particulièrement son fils unique, Jean Patrice David, 35 ans, établi en France depuis plusieurs années. «Je venais de faire le point sur ma vie. Cela fait 21 ans que je suis en France et il me manquait quelque chose. C’était mon père. Je lui ai parlé pour la dernière fois en février pour lui dire que je venais passer des vacances avec lui en novembre.»

 

Un rêve qui ne se réalisera jamais. Jean Patrice David a finalement utilisé ses économies pour venir assister aux obsèques de son père. «Je suis marié, j’ai trois enfants, j’ai une maison, une voiture, mais cela ne remplacera jamais mon père. Il était tout pour moi. Pour moi, mon père c’était un dieu. Je n’ai rien à lui reprocher.» Il espère aujourd’hui que l’enquête policière avancera. «S’il s’agit d’un acte malsain, il sera jugé. Un crime ne reste jamais impuni.»

 

La belle-sœur de Sylvio Lamoureux, Marie-Claire Alexandre, raconte que le septuagénaire a longtemps vécu chez son époux et elle, à Grand-Baie. «C’était peut-être mon beau-frère mais je le considérais comme mon fils. Je m’occupais beaucoup de lui. À chaque fois qu’il se rendait à l’hôpital, je l’accompagnais.» Sylvio Lamoureux, dit-elle, exerçait le métier de gardien depuis une dizaine d’années. «Il venait habiter chez nous pendant quelques jours et lorsqu’il s’en allait travailler, on ne le voyait pas pendant plusieurs jours. Il aimait sa liberté. Quelque temps avant sa mort, je me disais qu’il ne tarderait pas à rentrer car il devait venir chercher sa pension mais nous avons finalement appris son décès. C’était une bonne personne, je ne comprends pas qu’on lui ait fait une telle chose.»

 

La brigade criminelle de Petite-Rivière continue son enquête pour retrouver le ou les meurtriers de Sylvio Lamoureux.