• Son ex-compagnon condamné à 29 ans de prison pour le meurtre de sa fille de 14 mois - Anaëlle Pierre, la mère de la petite Aliya : «Kenny ti merit bokou plis ki sa»
  • Toutes les bonnes choses ont une fin
  • Liverpool : the last one de Jürgen Klopp
  • Manchester City, maître de son fabuleux destin
  • «Sega Tipik A Traver Regar Bann Zenerasion» : un livre-CD pour un nouveau souffle
  • Élection partielle à Montagne-Blanche - Grande-Rivière-Sud-Est - Des observateurs : «une absurdité», «un gaspillage», «une culture de non-transparence»
  • Des coffres-forts et un cadavre !
  • Stewards’ Room : Ubheeram interdit au Champ-de-Mars jusqu’au 30 septembre
  • 3e journée - Betathantherest : toujours plus haut
  • Vice-championne du monde de para-athlétisme - Anaïs Angeline : «C’est le fruit de beaucoup de sacrifices, d’efforts et de travail»

Rajen Chellen meurt dans les bras de sa mère après deux injections

mort.jpg

Rajen Chellen laisse derrière lui une veuve enceinte de cinq mois et une fillette âgée d’une année et demie

Les proches de Rajen Chellen, un mécanicien habitant Vacoas âgé de 29 ans, allèguent qu’il y a eu négligence médicale sur la personne de ce dernier car il est décédé à son domicile dans les bras de sa mère lundi dernier, selon eux, après qu’un membre du personnel de l’hôpital lui eut fait deux piqûres.

Selon Samy Chellen, 66 ans, son défunt fils s’était rendu dans la voiture d’un de ses amis à l’hôpital tôt lundi dernier en compagnie de ce dernier et celle de son épouse, Santy, aux alentours de 5h15 car il souffrait, dit-il, d’atroces douleurs au bras. Il ajoute que son fils n’avait pas fermé l’oeil de la nuit à cause de ces mêmes douleurs. Samy Chellen explique qu’à l’hôpital un membre du personnel médical a fait deux injections à son fils : “Il m’a dit qu’un infirmier lui avait fait deux piqûres, mais je ne sais pas s’il avait été examiné par un médecin ce matin-là et pourquoi on lui avait fait des injections”. Samy Chellen dit qu’aux alentours de 6 heures, Rajen est rentré à la maison.

Trente minutes après, Rajen meurt dans les bras de sa mère.  Ils étaient dans la cuisine de la demeure familiale et la mère massait le bras de son fils qui souffrait toujours. “On ne savait pas qu’il était décédé. On croyait qu’il était inconscient”, nous dit le père du défunt. Il ajoute qu’il est parti chercher de l’aide chez des voisins et des amis. C’est ainsi que le corps de son fils est transporté à l’hôpital dans une voiture d’un de ses amis, un dénommé Eddy qui était accompagné de deux autres personnes, Siven et Boodram. À l’hôpital, le personnel hospitalier n’a fait que constater le décès de Rajen Chellen. “Eddy m’a téléphoné pour me dire que mon fils était déjà mort à son arrivée à l’hôpital”, raconte Samy Chellen.

Interrogés par les policiers du poste de police de Vacoas ce jour-là, les proches et les amis de Rajen Chellen ont fait état, dans leur déposition, des circonstances qui ont entouré le décès de ce dernier. “Il y a eu négligence médicale”, disent les proches et les amis du défunt qui était connu pour sa grandeur d’âme et pour avoir été, ajoutent-ils, un bon vivant. Le ministère de la Santé et de la Qualité de la Vie a déjà initié une enquête pour faire la lumière sur cette affaire même si, selon le rapport du Dr Satish Boolell, médecin légiste qui a pratiqué l’autopsie, Rajen Chellen est décédé d’une crise cardiaque.

Archive: