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Sweet Tooth : un cerf humain qui séduit

Depuis le 4 juin, vous avez été nombreux à suivre sur Netflix, les aventures de ce petit hybride cerf/humain qui part chercher sa maman, aidé par un homme imposant. L’histoire se déroule dans un monde ravagé par une maladie, où les enfants/animaux hybrides sont chassés par des hommes violents. Notre interlocutrice semble avoir bien aimé ces aventures post-apocalyptiques. Quelques spoilers mineurs dans ce qui suit…

Poonita Sonahee, Team Leader dans une firme privée : Cute little boy

 

«L’histoire de Sweet Tooth démontre une situation post-pandémique où un virus mystérieux détruit l’humanité et apporte une nouvelle étape à l’évolution humaine. Beaucoup d’enfants hybrides, innocents et inoffensifs, sont chassés. Le petit Gus, notre Sweet Tooth, qui ne connaît pas vraiment comment fonctionne le monde, fera preuve de courage et de conviction pour connaître sa véritable identité et chercher sa mère.

 

En tout cas, plusieurs points ressortent dans cette série. Tout d’abord, point intéressant et très relié à l’actualité, sur tout ce qui a trait à la pandémie, le personnage de Bear, ado rebelle qui nous fait réfléchir à la pandémie, a aussi contribué à guérir la planète. Justement, les personnages semblent avoir été développés avec grand soin. La relation entre Gus et Big Man est le cœur émotionnel du petit. Une réussite : l’apparence trompeuse de Big Man, qui nous montre que l’homme le plus cruel peut changer. Sinon, Gus est trop mignon avec ses petites oreilles. En tout cas, la série attire l’attention à chaque épisode et j’étais triste à la fin de cette saison, sachant que je dois attendre pour revoir Gus…»

 

Une série plutôt bien accueillie mais…

 

Sur le Web, la série Sweet Tooth est acclamée pour son message d’espoir et son approche mignonne, qui font du bien en ces temps moroses. Sauf qu’il y a des points qui n’ont pas plu à tout le monde. Pour le site Collider.com, ça fait du bien d’avoir une série post-apocalyptique qui parle plus de reconstruction et d’espoir que de destruction. Mais le timing est mauvais, d’après le site, vu que cette série parle beaucoup d’une pandémie et que cela pourrait rebuter beaucoup de téléspectateurs. Selon Collider.com, les intrigues secondaires (le zoo, le docteur et sa femme) existent moins bien dans cette première saison mais le site espère que ces intrigues seront mieux liées à l’histoire de Gus par la suite.

 

Le site Indie Wire parle, lui, d’une série qui, à défaut d’être un gros plat de résistance, se mange comme un bon gros chocolat, avec de solides prestations de jeunes acteurs, mais estime que les six premières minutes du premier épisode risquent d’être éprouvantes, voire déprimantes (le début de la pandémie qui ravage le monde) pour ceux qui ont été très affectés par la pandémie. Le site The Guardian trouve, de son côté, que la série est «chaudement excentrique ou hystériquement folle, du divertissement parfait ou une tentative horrible de parler de la pandémie dans un mash up commercial», tout en séduisant les enfants de 10 ans…

 

Sinon, pour bien faire la comparaison, nous vous conseillerons aussi d’aller lire les bandes dessinées de DC Comics, inspirées de la série. Mais attention, le ton est plus sombre et violent que dans la série plus grand public de Netflix, et les dessins beaucoup plus creepy, voire un peu effrayants.