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Sur Netflix - Ajeeb Dastaans : une Inde sans artifice, qui plaît… ou pas

Nirusha Routho Ramessur, directrice artistique du groupe de danse Krumania 

Karan Johar nous propose quatre histoires dans ce film récemment diffusé en ligne. Alors que beaucoup ont apprécié ce long-métrage pour son côté innovateur, d’autres lui ont trouvé des failles. Dans tous les cas, Ajeeb Dastaans, qui signifie histoires étranges en français, interpelle.

Nirusha Routho Ramessur, directrice artistique du groupe de danse Krumania : «Ce film m’a réconciliée avec le cinéma indien»

 

«Ce long-métrage nous montre la Grande Péninsule, telle qu’elle est. Tout autant dans sa splendeur que dans sa laideur. La plateforme Netflix s’est surpassée en produisant Ajeeb Dastaans. C’est un long-métrage qui est totalement différent des productions en hindoustani auxquelles nous sommes habitués. Chaque histoire conte des événements de la vie et on se retrouve dans les personnages. J’ai bien aimé les quatre scénarios du film, même si j’ai une préférence pour la troisième histoire qui nous décrit avec force et réalité le système de caste qui existe réellement en Inde. Ayant séjourné en plusieurs occasions dans la Grande Péninsule, j’ai moi-même été témoin des discriminations dont sont victimes les personnes nées dans des castes inférieures. Geeli Pucchi, une des histoires du film, nous montre le désarroi et l’impuissance d’une personne née dans une caste inférieure et qui peine à gravir les échelons dans la société, bien qu’elle ait toutes les qualifications et compétences requises. En raison de son rang social, elle est ignorée et humiliée à tout bout de champ. Konkona Sen Sharma interprète à merveille la martyrisée ou plutôt l’intouchable dans ce film. Ajeeb Dastaans m’a réconciliée avec le cinéma indien car, depuis quelque temps, j’avais cessé de regarder les films indiens qui proposaient tous les mêmes histoires.»

 

Quand des internautes dénoncent !

 

Il y a eu très peu de critiques négatives sur cette production de Karan Johar. Toutefois, pour certains internautes, le thème de l’homosexualité est beaucoup trop récurrent dans les productions de Karan Johar. D’autres s’opposent à la place accordée à l’adultère dans Ajeeb Dastaans. En effet, sur les quatre scénarios du film, trois abordent ce sujet. Autre point négatif souligné par des internautes : l’image de l’homme qui prend un sale coup car la majorité des protagonistes masculins du film sont soit méchants, soit «faibles».

 

Ça parle de quoi ?

 

Shashank Khaitan, Raj Mehta, Neeraj Ghaywan et Kayoze Irani sont à la réalisation des quatre histoires d’Ajeeb Dastaans. Elles sont comme suit…

 

Majnu, le «lover boy» à l’agenda caché

 

La première trame est celle d’un mariage arrangé et sans amour. Au fil de l’histoire, nous découvrons qu’une femme mariée souffre de l’indifférence de son époux et ne tarde pas à tomber dans les bras d’un autre. Chaque personnage cache ses réelles intentions.

 

Khilauna, le jouet «humain»

 

Le deuxième scénario nous invite à découvrir une histoire ambiguë entre une domestique et ses patrons. Un crime commis lors d’une soirée va finalement révéler les secrets de chacun.

 

Geeli Pucchi, amour interdit

 

Le système de caste est bel et bien présent en Inde. Geeli Pucchi nous conte un drame social qui se joue entre deux jeunes femmes de castes différentes. L’une des deux parviendra à tourner la situation à son avantage.