C’est, à coup sûr, l’une des grosses sorties «série» de cette année ! On parle ici de The Rings of Power (Les anneaux du pouvoir), production d’Amazon Prime, qui nous vient le 2 septembre sur cette plateforme de streaming. Une nouvelle incursion dans la terre du milieu de l’écrivain J. R. R. Tolkien, plusieurs années après la sortie des deux trilogies Le seigneur des anneaux et Le Hobbit, qui nous parle d’événements bien avant ces six films de Peter Jackson. Voici le topo…
Une préquelle
On nous parle ici de plusieurs événements bien des millénaires avant Le seigneur des anneaux. Une partie de la série devrait prendre comme inspiration Le Silmarillion de Tolkien, qui parle justement de tous ces événements houleux depuis la création de la terre du milieu.
On retrouvera donc, par exemple, les personnages de Galadriel et Elrond encore jeunes, tandis que la menace des ténèbres (avec orcs, balrogs, etc.) se fait de plus en plus présente et que tout le peuple de la terre du milieu – elfes, nains, entre autres – devra prendre les armes. On devrait aussi voir tout ce qui se trame du côté de Sauron et pour ceux qui connaissent aussi Le Silmarillion, on devrait aussi voir le grand ennemi d’avant…
Gros budget et spectacle incroyable
Les chiffres donnent le tournis ! On parle ici de la série la plus chère jamais produite (plus que Game of Thrones qui a tout de même mis le paquet avec près de 800 millions de dollars pour toutes ses saisons), avec un budget estimé à un milliard de dollars au total, avec près de 462 millions rien que pour cette première saison ! Et si vous avez vu les bandes-annonces, vous conviendrez que le très gros budget se voit bien à l’écran : gros effets spéciaux, paysages, batailles, costumes… Bref, c’est du blockbuster au sens le plus large sur le petit écran.
Une approche inclusive pas au goût de tout le monde et…
Par contre, ce qui plaît moins, c’est l’approche et les directions que veut donner cette super production. On le voit bien dans les trailers : la série mettra bien en avant l’héroïsme de Galadriel qui deviendra une sorte de figure féministe dans ces intrigues, tout en n’oubliant pas l’inclusivité qui fait la part belle à des acteurs afro-américains et respecte plusieurs physionomies. Un cahier des charges visiblement imposé par la production et qui n’a pas fait plaisir aux puristes de Tolkien, qui y voient une mise à jour moderne qui dénature beaucoup les écrits du monsieur.
Et cela ne s’arrange pas, avec le réalisateur Peter Jackson, qui a pourtant signé les films Le seigneur des anneaux et Le Hobbit, pressenti pour être un consultant sur la série mais qui n’a jamais eu le script de celle-ci. Ou encore les Showrunners qui avouent qu’ils vont précipiter les événements du Silmarillion ; des choses se passant entre plusieurs millénaires deviendront visiblement des événements simultanés…