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Shotokan - Formation : Passage remarqué du sensi Koichiro Okuma

Les adeptes du shotokan ont pleinement profité du passage de l’expert japonais.

Le technicien nippon s’est déplacé à Maurice, sa deuxième visite après 2015, pour un séminaire sur le shotokan à l’intention des adeptes locaux.

Une semaine de formation sous la férule d’un grand maître japonais et la réaction des participants se résume en deux mots : Très instructif ! Tel est le sentiment dégagé par les membres de la Japan Karate Association Mauritius (JKAM) à l’issue de la visite du sensei Koichiro Okuma. 

 

Détenteur d’un sixième dan et vice-président de la Japan Karate Association (JKA) International Affairs, le technicien nippon s’est déplacé à Maurice, sa deuxième visite après 2015, pour un séminaire sur le shotokan à l’intention des adeptes locaux.  Un stage d’une semaine qui a permis à un plus de 150 pratiquants, grands et petits, de tirer un maximum de bénéfice de l’enseignement du chief instructor de la JKA. Ces formations se sont déroulées dans plusieurs endroits du pays notamment à Helvetia, Rose-Hill, Baie-du-Tombeau, Triolet, Flacq et Bois Chéri. 

 

«Nous avons pleinement profité de cette visite. Le sensei Koichiro Okuma est un habitué du pays. Il connaît bien le shotokan mauricien et sait d’avance où nous étions deux ans de cela et où nous en sommes aujourd’hui. C’est quelqu’un qui prend très à cœur son travail. Il est toujours très appliqué, strict, sévère et discipliné dans son approche. Mais il le fait pour de bonnes raisons et même si c’est dur de travailler avec lui, vous savez que vous êtes entre de bonnes mains»,commente l’entraîneur Yan Samy. 

 

Le Mauricien, ayant suivi tous les cours du Japonais, se sent pleinement épanoui dans sa discipline. Il évoque qu’il existe plusieurs styles de cet art martial mais que celui pratiqué par la JKA est sans doute le plus exigeant du tous. Cependant, le secrétaire de la JKAM avance qu’à travers cette formation, les participants ont pu faire la transition entre les autres formes de shotokan et celui représenté par le sensei Koichiro Okuma. 

 

Suivant sa deuxième visite, le maître japonais a promis de revenir une nouvelle fois en 2018. Il a d’ailleurs laissé des directives pour les membres de la branche locale afin que ces derniers puissent mieux orienter leur travail dans la promotion et le développement de cet art martial à Maurice. Preuve que le shotokan mauricien a de beaux jours devant lui. 

 

Questions au sensei Koichiro Okuma, vice-président de la JKA International Affairs : «Les Mauriciens sont des passionnés»

 

 

En déplacement à Maurice pour un séminaire, le sensei Koichiro Okuma 6e dan, a profité pour faire une analyse des adeptes du style de la JKA. Le technicien nippon est d’avis que les progrès accomplis à Maurice  sont dus au dévouement et aux sacrifices des encadreurs mauriciens.

 

Vous avez fait le déplacement à Maurice pour un séminaire sur le shotokan, quelles sont vos impressions des karatékas mauriciens ?

 

Je suis très heureux de constater qu’ils commencent à comprendre le style de karaté de la JKA. Et je suis très content de pouvoir encadrer des personnes qui sont motivées afin qu’elles puissent se mettre en ligne avec les techniques que nous enseignons. Quand je suis venu  la première fois, il y avait beaucoup à faire au niveau de la base, mais ils sont parvenus à maîtriser ses techniques grâce à un travail rigoureux et je dois dire que cela a été fait avec passion ce qui leur a permis d’avancer rapidement.

 

Comment évaluez-vous leur niveau ?

 

Le niveau mauricien est encore à ses débuts. Je ne peux pas dire que c’est un niveau très élevé, mais les Mauriciens sont très passionnés. Je suis très touché par cette motivation. 

 

Vu que c’est votre deuxième visite vous avez certainement fait une évaluation du travail de la JKAM ?

 

Effectivement. Il y a beaucoup de différence par rapport à ce que j’ai vu lors de ma première visite. Les maîtres mauriciens ont abattu un énorme travail pour le développement du style pratiqué par la JKA. Les élèves aussi ont compris ce que c’est que cet art martial et qu’est –ce qu’il faut faire pour perfectionner leurs mouvements et leurs techniques. Ils ont aussi appris la discipline et ce que c’est la culture japonaise lorsqu’il s’agit des arts martiaux. 

 

Justement, en parlant de culture japonaise, est-ce que les Mauriciens ont le même regard que les Japonais par rapport aux arts martiaux ?

 

Je pense que les seniors ont toujours essayé de comprendre la culture japonaise non seulement sur le point technique mais aussi d’un point de vue philosophique. Si ces derniers y sont arrivés, alors je ne pense pas que ce sera difficile pour les karatékas de suivre. Le tout, est de savoir comment s’y prendre. Ce n’est toujours pas évident d’enseigner le karaté aux débutants. Que ce soit à  Maurice comme au Japon c’est toujours pareil. Mais dès que les élèves ont compris cette culture, tout se simplifie. 

 

Que pensez-vous des techniciens mauriciens ?

 

Il faut les saluer car ils travaillent dur  pour la promotion d’un art qui est encore jeune à Maurice. C’est une belle surprise pour moi de voir ce qu’ils ont donné pour le karaté. J’espère qu’ils continuent dans cette direction et qu’ils puissent à la fois se perfectionner eux-mêmes et leurs étudiants en même temps.