Humiliée en 2014 lors de son Mondial par l'Allemagne, la Seleção arrive en Russie avec l'étiquette de favorite de la compétition.
Le cabinet de veille économique VERDE a réalisé une étude inédite auprès d’un échantillon de la population. Selon les Mauriciens, la coupe de cette année sera remise au Brésil, ayant obtenu 37.1% de votes. Quant à l’Allemagne, les supporteurs l’ont nommée deuxième avec 22.0% de votes, suivie de la France (12.7%), l’Espagne (7.2%), Argentine (5.8%) et Angleterre (6.5%).
Dirish K. Noonaram, co-fondateur de VERDE, parle de l’étude : «Nous avons noté que la fièvre de la Coupe du Monde est forte à Maurice, l’événement favorisant l’unité et l’échange. Les données qu’on a obtenues nous ont permis de mieux comprendre le point de vue des supporteurs Mauriciens envers la Coupe du Monde 2018. Cette étude est une première à Maurice et a fourni un certain nombre d’éléments clés en termes de fan base, de comportement et de préférences.»
Que pensent les Mauriciens des équipes africaines ? «On a pu constater que les Mauriciens ont une plus grande préférence pour les pays internationaux que les pays africains», fait remarquer VERDE.
Il s’avère que seuls 17.6 % des Mauriciens interrogés connaissent exactement les 5 équipes africaines qui participeront au tournoi. Quand on leur a demandé, parmi ces cinq équipes, lesquelles ils avaient l’intention de soutenir, 24.4% ont mentionné l’Egypte, 18.0% le Nigeria, 16.4% le Sénégal, 2.2% la Tunisie et seulement 1.0% ont mentionné le Maroc. Les Mauriciens ont favorisé l’Egypte probablement à cause de la participation et la popularité du footballeur Mohamed Salah, qui a été élu le meilleur joueur d’après l’étude faite.
Le Brésil qui entre en compétition ce soir à 22 heures contre la Suisse est «mieux préparé» qu’au Mondial-2014 où la Seleçao avait subi l’humiliation d’une défaite 7 à 1 à domicile, a prévenu le milieu de terrain Paulinho.
«Nous sommes plus en confiance. De la manière dont se déroulent les choses actuellement, c’est sûr que notre confiance est meilleure», a lancé le joueur du Barça depuis le camp de base de Sotchi. «Le Brésil est mieux préparé dans plusieurs domaines. Ça fait partie du foot. En quatre ans, on apprend beaucoup de choses», a poursuivi celui qui figurait déjà dans la liste en 2014.
L’humiliation en mondovision contre l’Allemagne en demi-finale (7-1) à Belo Horizonte dans le rétroviseur, les Auriverde abordent l’édition russe à toute vitesse : ils n’ont perdu qu’un seul de leurs 21 derniers matches, avant de jouer la Suisse dimanche à Rostov.
«Ce que nous avons fait ces quatre dernières années, c’est de mettre le passé de côté. Maintenant, nous avons une autre opportunité et nous voulons faire mieux. C’est la vie. Le football est bon, parce qu’il donne de nouvelles chances très rapidement», a estimé l’ancien joueur de Tottenham.
Le succès du Brésil pourrait reposer sur la «division» des responsabilités effectuée par le sélectionneur Tite entre les novices et les plus expérimentés, a-t-il poursuivi. «Un joueur qui n’a jamais joué la Coupe du monde peut apporter sa propre expérience, et donner quelque chose à quelqu’un comme moi qui va disputer son second Mondial est une chance.» «Mais que l’on ait joué une, deux ou trois Coupes du monde, il y a toujours quelque chose à transmettre. Ce qui est bien avec notre équipe, c’est que tout le monde apporte quelque chose.»
Après la Suisse, le Brésil affrontera le Costa Rica et la Serbie dans le groupe E.