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EURO 2016 | Hongrie vs Belgique (Aujourd’hui à 23 heures) : Un nouveau rapport de force

La Hongrie de Balazs Dzsudzsak joue décomplexée epuis les débuts de l’Euro.

La nouvelle Hongrie attend les «Diables Rouges» ce soir à Toulouse. Elle est séduisante mais ne fait pas aussi peur que les monstres de l’autre moitié de tableau: Allemagne, Espagne, Italie, France, Angleterre...

 

Vainqueur en fin de match contre la Suède grâce à Radja Nainggolan, la Belgique reprend des airs de favoris, un peu froissés par la défaite initiale contre l’Italie. Ibrahimovic lui met fin à sa carrière sur un Euro à zéro tir cadré. Il a été chambré par le public belge: «Bye-bye Ibrahimovic»!

 

Eden Hazard, passeur pour Nainggolan (mais il restait à balancer une frappe de 25 mètres), monte en puissance, Kevin De Bruyne aussi, la Belgique peut y croire.

 

Elle a surtout été dangereuse en contre. Elle pouvait se permettre d’attendre que la Suède, obligée de gagner, fasse le jeu. Son pouvoir offensif s’est fait sentir, les Belges ont joué une partition moins récitée que contre l’Italie, plus jazzy, avec de nombreuses permutations entre les trois milieux offensifs.

 

Comme contre l’Eire, De Bruyne occupait l’axe, laissant à son capitaine Hazard la file de gauche, celle des plus rapides sur l’autoroute. Yannick Carrasco, aligné à droite, a moins percuté.

 

Le meneur a fait beaucoup de bons choix, comme à ses meilleurs moments avec Manchester City, des montées rageuses pleine de justesse technique et surtout il a beaucoup combiné avec Hazard, de quoi démentir les soupçons de mésentente entre eux sur le terrain.

 

La Belgique est inventive, et peut compter sur sa défense a contenu le géant Ibrahimovic. Thibaut Courtois a rappelé qu’il compte parmi les meilleurs gardiens du monde. Dans l’axe, Toby Alderweireld a justifié son titre de meilleur défenseur de Premier League et Thomas Vermaelen a démontré que, quand il est épargné par les blessures, il est un défenseur de classe mondiale.

 

Car, face à la Hongrie qui est décomplexée depuis le début de cet Euro, il va falloir assurer. «Cette génération mérite que l’on parle d’elle et il faut laisser désormais les générations des années 1950 et 1960. Chacun peut remplacer chacun et c’est une victoire d’équipe et la solidarité. Chaque joueur a été exceptionnel. On apprend de tous les matches. L’équipe progresse d’un match à l’autre», fait ressortir Bernd Storck, sélectionneur de la Hongrie.

 

Le coach allemand a imprégné son style et la discipline tactique qui règne dans cette équipe fait que la Hongrie, qui pour rappel, était passée par les barrages pour se qualifier pour l’Euro a fini en tête du Groupe F, bouleversant tous les pronostics. Et si la Hongrie éliminait la Belgique…