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Championne du monde de Muay Thaï : Ranini Cundasawmy, source de fierté

La Mauricienne est à l’honneur après son triomphe. C’est la deuxième fois en cinq mois qu’elle décroche un titre mondial. Ses proches témoignent.

Elle ne collectionne pas les bijoux mais des trophées. Et pas n’importe lesquels, des titres de championne du monde. Depuis quelque temps, cette habitante de Bambous semble avoir pris goût à faire flotter le quadricolore mauricien dans des compétitions de muay thaï. La dernière fois qu’elle a fait cela, c’était lors des Championnats du monde de muay thaï qui se sont déroulés la semaine dernière à Bangkok en Thaïlande. Ranini Cundasawmy a brillé chez les moins-de-46 kg (Pro-Am), en s’adjugeant le titre suprême et a aussi décroché la médaille d’argent dans la catégorie des moins-de -48 kg (amateur).

 

Un succès qui ne surprend personne surtout ceux qui la côtoient au quotidien, à commencer par son époux. Patrick Cundasawmy est très bien placé pour en savoir quelque chose sur la détermination de notre championne, car il n’est autre que son coach. Les deux se sont rencontrés autour d’un ring, à l’époque où il était kick- boxeur et elle exerçait chez les femmes. Un point en commun qui devait les lier pour la vie. Des affinités qui devaient pousser la jeune femme à poursuivre sa passion pour le sport de combat

 

«Je m’attendais à ce qu’elle brille un jour sur le plan international, car elle a beaucoup progressé lors des entraînements. Elle a développé un mental de fer, grâce à sa détermination. Evidemment, je suis très content qu’elle ait décroché un autre titre mondial. Elle est déterminée à remporter d’autres succès en franchissant un autre palier dans sa carrière »,dit-il.

 

En effet, Ranini Cundasawmy va prochainement intégrer le circuit professionnel. Son époux et coach est convaincu qu’elle a des qualités pour réussir. «Le conseil que j’aimerais lui donner, c’est de rester concentrée sur ses objectifs et de continuer à prendre du plaisir pendant les entraînements parce que l’entraînement c’est du fun avant tout et mon souhait pour elle c’est qu’elle puise réaliser tous ses rêves», nous confie Patrick Cundasawmy.

 

En novembre dernier, la jeune femme de 32 ans avait brillé lors d’une compétition internationale organisée par la World Kick-Boxing Federation (WKF). Elle s’en est sortie avec le titre de championne du monde chez les moins-de-50 kg et de vice-championne chez les +54kg. , Déjà après ce sacre, Ranini Cundasawmy devait nous confier qu’elle visait les championnats du monde de Thaïlande.

 

En attendant d’aller à la conquête d’autres titres, on savoure, pleinement, le nouveau sacre de Ranini Cundasawmy. Ses deux frères, Clifford et Rajesh, sont bien fiers. «Elle ne s’épargne aucun effort pour s’entraîner et s’améliorer. J’ai toujours cru en elle, car elle met beaucoup d’énergie dans ses entraînements. Même si on dit que le sport de combat est dangereux, je n’étais pas inquiet pour elle, parce qu’une personne qui s’entraîne très bien a peu de chance de se blesser», souligne Rajesh Dimba.

 

Mais l’aîné de la famille, Clifford Dimba, avoue être surpris que sa sœur ait connu la réussite dans ce sport de combat en raison de son allure frêle. «Je ne m’y attendais pas qu’elle arrive à ce niveau-là, vu comme elle était fragile et timide dans le passé. Lorsque j’ai compris qu’elle voulait réussir dans ce sport, cela m’a rassuré, car je savais qu’elle allait pouvoir se défendre. Elle a su surmonter tout ça pour devenir une championne du monde. Ça me fait plaisir», dit-il.

 

Les deux frères espèrent que leur championne du monde de soeur continue à poursuivre ses rêves et briller dans d’autres compétitions.

 

Ranini Cundasawmy : «Ce titre compte beaucoup pour moi »

 

C’était son objectif et elle l’a atteint. C’est chez les -46kg Pro Am que la Mauricienne a fait parler d’elle lors de cette compétition organisée par la WKF, en disposant en finale de l’Espagnole Blanka Fernandez. La particularité de cette catégorie c’est que les participants doivent s’affronter en trois parties de 3 minutes chacun et doivent porter des protège-tibias et une protection au cou.

 

Toutefois, notre compatriote devait mordre la poussière en -48kg chez les amateurs face à la Malaisienne Jovy Chan. Qu’importe c’est donc un titre de championne du monde et de vice-championne du monde qu’elle ramène au pays et cela l’enchante.

 

« Ce titre compte beaucoup pour moi. Les combats étaient très difficiles mais je suis très heureuse d’avoir pu faire briller les couleurs de mon pays. Je remercie tous ceux qui m’ont aidée et accompagnée vers ce sacre, mon époux et entraîneur, mes parents et proches, le club ou je m’entraîne, la fédération et tous mes sponsors et fans qui me soutiennent et m’encouragent ».

 

Son palmarès

 

De la boxe française au muay thaï. Cela fait 11 ans que la jeune femme excelle dans le sport de combat en enchaînant les spécialités. Tout avait commencé en 2006 lorsqu’elle brille aux Jeux de l’Ouest en remportant la compétition de kick-boxing. Et depuis, elle suscite l’admiration et à titre indicatif sa page Facebook compte plus de 22,000 de likes. 

 

Ranini Cundasawmy compte à son actif quatre titres de championne de Maurice, non sans avoir remporté plusieurs compétitions nationales. Elle a décroché la médaille d’or lors des championnats de Maurice de taekwondo en 2013 et 2014. La boxe française, le jiu-jitsu, la croche sont aussi autant de disciplines où cette jeune femme à l’allure frêle a brillé.