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Le pique-nique de tous les dangers

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Ne jamais laisser un enfant sans surveillance dans l’eau. Un adulte ne doit jamais être loin.

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Un petit avec une bouée = plus de chances de se faire emporter par le courant.

Une sortie toute simple, toute fun peut virer au drame. Comment s’assurer que cela n’arrive pas ? Il suffit de suivre quelques conseils...

Rien de plus sympathique. Un pique-nique avec sa bonne ambiance, ses beautiful people (famille, amis) et son côté festif. Il y a le soleil, la mer et les longues heures de détente. Mais aussi du macaroni-corned beef, du poulet rôti, du gratin de pomme de terre, des faratas et du bryani, et quelques bouteilles en option (voir hors-texte : La question : à quel moment faut-il nager ?). Le bonheur quoi ! Néanmoins, cette activité familiale peut vite finir en eau de boudin. En quelques secondes, la journée paradisiaque peut prendre des allures de cauchemar. Cela a été le cas pour plusieurs familles en ce début d’année. Un de leurs proches s’est noyé. Un mari, un fils ou une sœur. Alors pour éviter les drames, vaut mieux être un pique-niqueur averti et sur ses gardes ! Comment ? Ce n’est pas bien compliqué…

Parfois, c’est le manque de formation et d’information qui peut être à l’origine de ce genre d’accident, estime Viraj Ramharai de l’Australo Lifesaving Association (une ONG active notamment à Tamarin, formée de secouristes bénévoles). Pour lui, il faudrait miser sur la sensibilisation et l’éducation. Donc, régulièrement, il essaye de véhiculer son message. Car, pour une journée à la plage sans craindre une noyade, il existe des gestes et des précautions simples à prendre.

D’abord, avant même de monter à bord de la voiture ou encore du «bus pique-nique», il est nécessaire d’avoir les informations suivantes : l’heure des marées, la force du vent, les risques de fortes houles, entre autres. De plus, s’il y a une alerte aux requins, aux méduses ou au laf, ne jouez pas au téméraire en entrant dans l’eau. Il faut également se poser les bonnes questions. Connaissez-vous déjà la plage en question ? Est-ce une première visite ? Si c’est le cas, n’hésitez pas à vous renseigner. Sinon, c’est sur place qu’il faudra être vigilant. Si c’est écrit «Bain dangereux», ça veut dire ce que ça veut dire ! Alors, inutile de vous prendre pour un super baigneur, même si vous maîtrisez la brasse et le crawl.

Vous ne savez pas si c’est «safe» de nager sur cette plage ? Il n’y a pas de garde-côtes ni de pancartes pour vous renseigner ? Posez des questions : «Aux habitants de la région par exemple. Si vous avez un doute, un pressentiment, et que personne ne peut répondre à vos interrogations, restez tranquillement sur la plage», conseille un membre de la National Coast Guard (NCG). Si tout semble O.K. et que vous pouvez vous jeter à l’eau, soyez responsable. «Nagez à l’intérieur de la zone de baignade (en ne donnant jamais le dos à la mer) délimitée par des bouées jaunes, ne vous retrouvez pas dans l’eau tout seul et ne quittez pas les enfants des yeux», explique Viraj Ramharai. Surtout s’ils utilisent des bouées gonflables (c’est aussi le cas pour les adultes) : «S’il y a beaucoup de vent et que la mer est forte, le risque qu’ils soient emportés est plus grand.»

Malgré les good vibes, il faut également évaluer son état physique avant de faire trempette. Si vous êtes sous l’influence de l’alcool ou de la drogue, il faut absolument éviter la baignade et si l’un de vos proches l’est, il faut l’empêcher à tout prix de se jeter à l’eau : «Avec la chaleur et l’ardeur, le sentiment d’ivresse est plus déstabilisant. Il ne faut pas beaucoup d’eau pour se noyer. Alors, faites très attention.» Pas toujours évident de se raisonner – ou de raisonner quelqu’un –, on se sent toujours au top. Néanmoins, connaître ses limites, c’est se protéger et protéger les autres.

Parfois, il suffit d’un rien pour qu’une situation vire au drame. Néanmoins, avec les bons conseils et les bons réflexes, le traditionnel pique-nique peut rester un moment ultra-sympathique !

Au secours !

Vous êtes en difficulté. Ce n’est pas le moment de paniquer. Au contraire. Il faut rester calme et essayer de flotter tout en levant les mains et en criant pour qu’on vous remarque. Il faut faire part de votre détresse au plus vite, même si vous pensez pouvoir vous en sortir. «Ne nagez pas contre les vagues. Cela vous fatiguera. Dès qu’elles passent, tentez de vous rapprocher de la plage», explique Viraj Ramharai.

Vous voyez une personne en détresse. Gardez votre calme : «Cherchez l’aide des autorités, des gens formés en secourisme. Une personne en difficulté n’a pas de réactions réfléchies. En s’agrippant à vous, elle peut provoquer votre propre noyade.» Vous ne trouvez aucun professionnel pour vous aider ? Rapprochez-vous le plus possible de la personne en question et lancez-lui quelque chose auquel elle pourra s’agripper.

La question : à quel moment faut-il nager ?

On se la pose toujours ! Lors d’un pique-nique, quel est le bon moment pour entrer dans l’eau ? Viraj Ramharai répond à cette question : «Il est conseillé de nager avant de consommer un repas lourd. Sinon, il faut attendre au minimum trois heures après le déjeuner, le temps que la digestion se fasse, avant d’entrer dans l’eau. De plus, il est important de signaler qu’il vaut mieux ne pas nager entre 11 heures et 15 heures : le soleil est le plus fort et peut provoquer des brûlures de peau.»

À ne pas oublier

● Une trousse de secours : désinfectant, sparadrap. Mais aussi du vinaigre à appliquer en cas de piqûre de méduse et de l’eau chaude pour les plaies causées par les poissons pierres : «Si ce genre d’incident arrive, dirigez-vous immédiatement vers le centre de santé, qu’il soit public ou privé, le plus proche.»

● Des chaussures en caoutchouc pour faire trempette dans l’eau ou nager.

● Un chapeau et une crème solaire – avec un indice de protection de 50+ – pour vous protéger contre les ultra-violets.

● De l’eau pour vous hydrater régulièrement.

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