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«Mon Petit Renne» («Baby Reindeer») sur Netflix : analyse d’une sombre d’histoire de harcèlement, et bien plus…

Un amour complètement fou et pas du tout dans le bon sens ! La série no 1 chez nous en ce moment sur Netflix – du moins à l’heure où nous mettions sous presse – est ce Baby Reindeer, où l’on nous décrit, tout le long des sept épisodes, comment une jeune femme très instable harcèle un aspirant comédien qui traîne lui aussi de lourds secrets. Tout un programme avec l’acteur Richard Gadd, aussi showrunner et réalisateur de la mini-série, qui l’a écrite en s'inspirant de sa propre expérience, d’abord racontée dans un one-man-show à succès en 2019 et maintenant dans cette production Netflix. Notre interlocutrice, qui a été tenue en haleine par la série, nous donne son analyse de ce show britannique qui, au fil des épisodes, se révèle sombre, mais aussi très juste et réaliste, bien ancré dans notre temps, à l’heure des réseaux sociaux. 

Sarah Permal, entrepreuneure : «Captivant et au fond du mal-être des personnages»

 

«J’ai eu du mal à décrocher, c’est une série qui te captive du début à la fin. En plus, ce n’est pas une longue série, avec seulement sept épisodes plus ou moins courts, ce qui fait qu’on peut tout regarder en seulement un après-midi ! C'est captivant, car je trouve que le scénario est tout le temps inattendu et nous emmène là où on n’attend pas le show forcément, ce qui est pour moi une prouesse témoignant d’un excellent travail d’écriture. Par exemple, sans trop spoiler, le début nous raconte comment ce pauvre Donny va se lier d’amitié avec Martha, avec un premier regard qui tue. Et tout de suite après, c’est comme si on décrit un personnage atteint de schizophrénie, pendant que l’on sent aussi que les deux personnages principaux vivent dans une grande solitude. Et après, l’histoire se développe de façon inattendue ; le plus inattendu pour moi est l’origin story de Donny, qui m’a tuée ! L’autre bonne idée est de brouiller les pistes, sans tomber dans le manichéisme : jalousie, mal-être, solitude, approche psychologique aussi avec Teri, une transsexuelle dont le personnage est tout aussi captivant que ceux des deux autres. Et avec toujours des situations souvent inattendues. Les acteurs sont aussi tellement convaincants ! Acteurs, scénario bien foutu, à tel point qu’on se dit qu’il doit forcément exister ce genre de personnes, avec ce genre de comportement (pour l’un comme pour l’autre concernant ce duo de harcelés), dans la vraie vie. Bref, un sacré coup de cœur, imprévisible, sombre, mémorable.»