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Political Financing Bill : l’impasse

Le projet de loi du gouvernement concernant le financement des partis politiques ne va, visiblement, pas aller plus loin. L’opposition boude et ne veut pas voter le mini-amendement nécessaire pour que la loi soit effective.

De quoi s’agit-il ? De faire voter un mini-amendement pour modifier la Constitution afin que l’Electoral Supervisory Commission et la Commission électorale puissent agir dans le cadre de la nouvelle loi concernant le financement des partis politiques. Pour que cet amendement passe, il faut au moins que ¾ des députés présents à l’Assemblée nationale votent en sa faveur.

 

«Walk the talk». Ce sont les mots de Pravind Jugnauth au lancement des débats sur le Political Financing Bill, cette semaine. Il a demandé à l’opposition de prendre ses responsabilités afin que la démocratie l’emporte et de s’assurer de la confiance des Mauriciens. Pour lui, il s’agit d’une loi qui apportera stabilité et transparence. 

 

Pourquoi l’opposition parlementaire boude-t-elle le projet de loi (en ne votant pas pour l’amendement constitutionnel) ? Elle n’est pas d’accord, dit-elle, que la question du financement des partis par l’État ne soit plus d’actualité, mais aussi qu’il faudra, si la loi est votée, fournir aux instances régulatrices les identités de ceux qui font des dons. Paul Bérenger, lors d’un point de presse, le samedi 13 juillet, a réitéré sa demande pour l'institution d'un select committee : «Même plusieurs ministres sont en faveur de la mise sur pied d’un select committee. Me zot pou choup chap. Si Pravind Jugnauth voulait de cet amendement-là, il aurait institué un comité. Le but caché, c’est de ne pas avoir les ¾.»

 

Ce que propose la Plateforme Militante ? Elle ne fait pas partie de l’opposition parlementaire, cependant elle suit de près ce qui se passe à l’Assemblée nationale. Et cette Plateforme a animé, cette semaine, un point de presse pour faire part de ses propositions concernant le projet de loi qui fait polémique. Pour Steeven Obeegadoo, il s’agit d’un enjeu de taille : «Si l’on ne limite pas le poids de l’argent privé dans le jeu politique, alors les hommes politiques continueront à courir derrière les chéquiers, et ce sont, comme aujourd’hui, les seules préférences des plus favorisés qui seront représentées demain.»

 

Et comme la plateforme estime que la loi ne sera pas votée, elle propose des changements à prévoir immédiatement pour les prochaines législatives. Ils concernent la limitation des dons et des dépenses par candidat, mais aussi des dépenses électorales (transport, baz, oriflammes…), entre autres.