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Eyekid : un rêve nommé «All hands in the air»

Son album sort aujourd’hui. À suivre son actualité sur sa page : www.facebook.com/eyekidmusic.

Chacune de ses pensées se transforme en note de musique. Et c’est dans un album, son premier, qu’Armand Wilson, alias Eyekid, se raconte. Après trois ans, il voit enfin son rêve se réaliser. «La vie est pleine de surprises et m’a appris qu’il faut prendre son temps pour un projet. Surtout que j’ai dû me débrouiller seul, par mes propres moyens», confie le jeune chanteur, fier de sortir All hands in the air. 

 

Mais avant d’en arriver là, il a dû beaucoup ramer : «Cela m’a pris trois ans pour voir aboutir ce combat. Durant ces trois années, j’avais prévu d’économiser et de me perfectionner. Mais j’ai dû faire face à des imprévus. Il y a eu la séparation de mes parents. Je suis devenu l’homme de la maison. Un jour, j’ai même dormi à la gare du Nord, à Port-Louis. Ma mère n’en sait rien parce que c’est pour elle que je l’ai fait. Puis, le 2 mars, j’ai perdu mon père et cela m’a chamboulé.»

 

Aujourd’hui, c’est un sentiment de travail accompli qui l’anime : «Mes chansons ont été écrites dans le noir. Un moment où j’étais au plus mal. Je n’avais aucun soutien, pas d’électricité et je trimais comme un chien avec mes études – il est trainee primary teacher au MIE – en travaillant le soir comme agent de sécurité. Quand j’écoute mon album, je me dis que j’ai eu raison de m’accrocher. Je voudrais partager mon parcours avec tout le monde.» Car à travers ses 12 titres – All hand in the air, Let’s get on the floor, Bounce on the music ou encore Je suis un soldat ou Slam Gift (part 1&2) –, c’est son histoire qu’il raconte.