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Cassam Uteem : «Navin Ramgoolam m’a appelé…»

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Il n’y aurait plus de malaise entre l’ex-président de la République et le chef du gouvernement.

Un Premier ministre vs un ex-président de la République. C’est suite à des propos tenus par Navin Ramgoolam que Cassam Uteem s’attendait à des excuses. Depuis, les choses se seraient arrangées…

Un conflit qui semble être une histoire du passé. Cassam Uteem , l’ex-président de la République, se disait bafoué par le Premier ministre, Navin Ramgoolam. Il réclamait ainsi des excuses de ce dernier qui avait laissé entendre au Parlement – il y a deux semaines – que lui, Cassam Uteem, aurait bénéficié de certains privilèges à l’époque où il était Deputy Prime Minister du MMM, en 1990 et 1991. Pour Cassam Uteem, ces propos étaient «erronés» et devaient être rectifiés : «Navin Ramgoolam m’a appelé vendredi et nous avons eu une conversation franche et honnête.» Depuis, les choses se sont calmées.
C’est à l’heure des débats sur le Offices of Ministers’ Bill – qui a abouti à la création de deux postes de vice-Prime ministers en plus de celui de Deputy Prime minister – que le conflit a surgi. Selon Cassam Uteem, Navin Ramgoolam aurait dit au Parlement qu’il avait bénéficié d’une escorte policière à l’époque où il n’était que vice-Premier ministre honorifique. «Cela est complètement faux», précise l’ex-président qui avait également écrit au speaker, Kailash Purryag, pour lui demander que des actions soient prises.
Navin Ramgoolam, de son côté, avait répliqué, lors de sa conférence de presse de samedi dernier : «Au lieu de demander des excuses, Cassam Uteem aurait dû écouter. Je ne parlais pas de lui, mais de Vishnu Lutchmeenaraidoo:...» Le PM devait aussi ajouter : «Pour lui, je ne parlais pas de motards, ni d’escortes.»
L’ex-président de la République devait insister en réclamant des excuses, mais suite à l’appel téléphonique du Premier ministre, il laisse entendre que les choses se seraient améliorées : «Parmi d’autres sujets que nous avons évoqué , nous avons parlé des propos tenus à l’Assemblée nationale à l’heure des débats sur le Offices of Ministers’ Bill. Ce qui avait été évoqués au Parlement, c’est-à-dire que j’aurais bénéficié de certains avantages lorsque j’étais vice-Premier ministre honorifique. C’était une information erronée et j’ai cru comprendre que ce sera corrigé.» Pour lui, c’est déjà du passé : «Après notre conversation je considère que l’affaire a été entendue et donc close…»

Et les autres…

Un poste tant décrié… Lors de sa conférence de presse de samedi de la semaine dernière, le Premier ministre devait s’attarder sur l’époque où Vishnu Lutmeeenaraidoo occupait le poste de VPM honorifique : «Il était vice-Premier ministre à titre honorifique (…) Il avait une BMW série 7, comme celles des Premiers ministres et il avait aussi deux motards et une escorte à son service. Il signait même des documents officiels et des correspondances dont il n’avait pas le droit…»
Répliquant aux propos du Premier ministre le concernant, Vishnu Lutmeenaraidoo, ex-vice-Premier ministre honorifique, nous a, pour sa part, fait la déclaration suivante : «Je veux préciser que ça n’a jamais été une question de statut. À l’époque où j’étais vice-Premier ministre honorifique, la cellule anti-drogue était basée au ministère des Finances. Nous menions une grande lutte contre les trafiquants. C’était aussi la période où mon chauffeur avait été agressé à l’acide. Le PM d’alors et moi avions alors décidé de renforcer la sécurité. Ce n’était nullement une question de statut.»
Navin Ramgoolam a aussi rappelé, lors de sa conférence de presse, que le Dr Beergoonath Ghurburrun avait aussi occupé le poste de VPM honorifique en 1988 sous la bannière du PTr. Sollicité, le Dr Beergoonath Ghurburrun nous a fait la déclaration suivante : «J’ai été vice-Premier ministre sous la bannière du PTr en 1988 et je n’ai jamais bénéficié d’un quelconque avantage. J’étais vice-Premier ministre honorifique et je n’avais pas un salaire supplémentaire et je ne bénéficiais d’aucun privilège.»

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