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Bébé arrive : comment éviter le burn-out parental

Ça travaille dur. Les connexions se font, les petits petons se forment. Une bouche, des yeux. Quelques cheveux…ou beaucoup. Un petit cœur qui bat. Un pouce ? Awwwww ! Vous fabriquez, ou alors votre compagne fabrique, votre petit être en ce moment. Une aventure pleine de douceur et de lueurs «d’après» dans les yeux : quand il/elle sera là, votre monde changera. Définitivement, sans aucun doute. Mais pas forcément comme vous le rêvez actuellement. C’est pour cela qu’il est important de parler, en attendant bébé, du burn-out parental. C’est une façon de se conscientiser et de se préparer au mieux pour l’éviter.

Il y a quelque temps, Cathy Guillaume, auteure du livre Stop au burn-out maternel, la méthode pour passer de l’épuisement à l’épanouissement, décrivait, dans cette rubrique, ce qu’était le burn-out parental : «Un état de stress chronique et une expérience extrêmement difficile à vivre. Les mères qui souffrent de burn-out maternel peuvent ressentir un sentiment d’isolement, de perte de sens et d’épuisement complet.» Pour retrouver l’article, si vous l’avez manqué, cliquez sur le lien suivant : https://bit.ly/bo5plus.

 

C’est pour cela qu’il est important d’en prendre conscience, même pendant la grossesse (ou même quand on envisage d’avoir des enfants) : «Le burn-out maternel (et paternel même si je n’en parle pas dans cet article qui s’adresse aussi aux papas !) est un mal insidieux que je ne souhaite à personne. De nombreux parents vivent dans la difficulté de prendre soin de leurs enfants et d’eux-mêmes alors que cela devrait être une expérience unique et enrichissante qui apporte de nombreuses joies et satisfactions.» Cathy Guillaume estime qu’il est donc essentiel de se préparer à la maternité, «un voyage rempli de défis mais aussi de moments de bonheur et d’amour inconditionnel».

 

Et de continuer dans cette optique avec l’arrivée du babadou : «En prenant soin de nous et en nous engageant dans une croissance personnelle, nous pouvons offrir le meilleur de nous-mêmes à nos enfants tout en préservant notre bien-être. En embrassant notre propre authenticité, nous leur transmettons le message puissant d’être eux-mêmes et de vivre une vie épanouissante.» Parce que votre bout de chou, il/elle a besoin d’une maman/d’un papa bien dans ses pompes : «Rappelez-vous que vous êtes une mère formidable, unique et précieuse. En prenant le temps de vous nourrir émotionnellement et de vous accorder de l’amour et de la bienveillance, vous pouvez non seulement éviter le burn-out maternel, mais aussi établir une relation solide et équilibrée avec vos enfants. Alors, n’oubliez pas de vous accorder du temps pour vous, de vous écouter et de vous donner la permission de vous épanouir en tant que mère et en tant que femme.»

 

En devenant maman/papa, on ne s’oublie pas ! Voilà des pistes pour tenter d’y arriver, comme explicité par Cathy Guillaume.

 

Le premier jour du reste de votre vie. «Le jour où je suis devenue mère, je ne savais pas ce qui m’attendait. Bien sûr que j’avais une petite idée de ce que cela impliquait : la responsabilité d’un petit être, les priorités qui changeraient, la nouvelle organisation…Pourtant, dans les faits, j’ai découvert beaucoup de choses à travers la parentalité. J’ai découvert l’amour inconditionnel, ce que c’est que d’éduquer un enfant, l’énergie que cela représente. J’ai découvert que l’on n’a pas le contrôle sur tout, que l’on a des choses à guérir, qu’on ne sait finalement pas grand-chose mais que l’on ne s’en sort pas si mal. J’ai découvert que le temps passe vite et qu’il n’y a pas une minute à perdre. Et surtout, j’ai appris, à mes dépends, que la parentalité peut nous mener à l’épuisement que l’on appelle le burn-out parental. Mais c’est, aussi, grâce à cela que je sais aujourd’hui qu’il existe des solutions pour l’éviter.»

 

Comment le prévenir ?  Alors que dans les deux premiers articles, j’ai partagé ce qu’est le burn-out maternel et comment y faire face, dans cet article, je souhaite vous donner des pistes pour prévenir le burn-out. Il existe différentes étapes pour l'éviter et les voici :

 

- Lâcher prise : vous ne pouvez pas tout contrôler

 

Le rôle de mère est exigeant et il peut parfois être accablant. Apprendre à lâcher prise est essentiel pour éviter de s’épuiser émotionnellement. Accepter que nous ne pouvons pas tout contrôler nous permet de relâcher la pression et de nous concentrer sur l’essentiel. Il est important de se rappeler que nous faisons de notre mieux et que nous n’avons pas à être parfaites. En laissant aller les attentes irréalistes et en acceptant les imperfections, nous pouvons profiter davantage du moment présent avec nos enfants.

 

- Apprendre à se connaître : pour des relations plus saines

 

La maternité peut remuer des émotions et réveiller des blessures profondes en nous : les blessures de rejet, d’abandon, d’humiliation, de trahison et d’injustice. Par exemple, nous pouvons nous dire : «Mon enfant me rejette», «il ne m’aime pas», «il/elle pense que je ne suis pas une bonne mère». Prendre le temps de se connaître soi-même en explorant nos blessures passées peut être un processus puissant de guérison. Cela peut se faire par l’introspection, la thérapie ou le soutien d’un professionnel de la santé mentale. En travaillant sur nos propres blessures, nous pouvons éviter de projeter nos frustrations sur nos enfants et cultiver des relations plus saines et épanouissantes avec eux.

 

- Développer une bonne estime de soi : pour se faire confiance

 

Une estime de soi solide est une base essentielle pour nous permettre de nous épanouir dans notre rôle de mère. Il est important de reconnaître notre valeur en tant qu’individu, indépendamment de notre rôle maternel. Nous sommes femme et mère à la fois. Cela peut être renforcé en prenant soin de nous, en cultivant nos passions et en nous entourant de personnes qui nous soutiennent et nous encouragent. Une bonne estime de soi nous permet de faire des choix éclairés et de maintenir des limites saines, ce qui contribue à prévenir le burn-out.

 

- Prendre sa place dans ce monde : acceptez le fait d’être

 

En tant que mères, il est parfois facile de s’oublier et de mettre nos propres besoins de côté. Cependant, il est important de reconnaître notre valeur individuelle et de prendre notre place dans ce monde. Cela signifie s’affirmer, exprimer nos besoins et nos limites de manière respectueuse et s’accorder la permission d’être authentiques et de vivre selon nos propres valeurs. En nous acceptant pleinement, nous donnons l’exemple à nos enfants d’être fidèles à eux-mêmes et de s’épanouir dans leur propre vie.

 

- Cultiver un réseau de soutien

 

S’entourer d’un réseau de soutien solide est une ressource précieuse pour éviter le burn-out maternel. Partager nos expériences, nos difficultés et nos joies avec d’autres mères peut nous aider à nous sentir soutenues et comprises. Que ce soit avec notre partenaire, notre famille, nos amis ou des groupes de soutien, il est important de créer un environnement bienveillant où nous pouvons échanger sans jugement.»

 


 

Ce qu’elle propose

 

Des conférences et des stages en groupe sur l’épanouissement féminin. Mais aussi des programmes d’accompagnement individuel «pour aider les femmes à déconstruire leurs blocages et croyances pour s’affirmer, reprendre confiance en elles et trouver leur place».

 

C’EST NOUVEAU. En juillet, il y a : des groupes de paroles pour des petits groupes de mamans : «Afin de rompre  l’isolement en offrant un espace où elles peuvent partager leurs expériences et se sentir soutenues.»

 

Pour en savoir plus, contactez Cathy Guillaume via les moyens suivants :

 

WhatsApp : 5505 9262

 

Site web : www.cathyguillaume.com

 

Son livre Stop au burn-out maternel, la méthode pour passer de l’épuisement à l’épanouissement est disponible à Rs 900 à Le Trèfle, à Curepipe. Si c’est difficile pour vous de vous y rendre et que vous souhaitez une copie, vous pouvez contacter la psychologue directement via WA.