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Parti Travailliste : nouvelle semaine, nouveaux rebondissements  

L’actualité au sein du Parti Travailliste ne cesse d’évoluer et de faire jaser. En effet, la série de démissions au sein des Rouges se poursuit avec un nouveau départ dans les rangs des Travaillistes le vendredi 7 octobre. Il s’agit de Véronique Marielle Rivet, membre du comité exécutif. Pourtant, dans la matinée, celle-ci avait assuré dans un post sur sa page Facebook qu’il ne s’agissait que de rumeurs visant «à déstabiliser le Parti Travailliste», avant de jurer allégeance au PTr. «Mon engagement au Parti

Un autre départ secoue le PTr qui semble avoir du mal à retenir les membres de son équipe. De l’autre côté, le MSM se frotte les mains et égratigne le leader des Rouges, qui a, lui, retiré sa pétition électorale concernant le no 10. 

L’actualité au sein du Parti Travailliste ne cesse d’évoluer et de faire jaser. En effet, la série de démissions au sein des Rouges se poursuit avec un nouveau départ dans les rangs des Travaillistes le vendredi 7 octobre. Il s’agit de Véronique Marielle Rivet, membre du comité exécutif. Pourtant, dans la matinée, celle-ci avait assuré dans un post sur sa page Facebook qu’il ne s’agissait que de rumeurs visant «à déstabiliser le Parti Travailliste», avant de jurer allégeance au PTr. «Mon engagement au Parti Travailliste traduit ma ferme conviction d’œuvrer en faveur d’une île Maurice unie et meilleure pour tout un chacun. Je suis travailliste.» Quelques heures après, coup de théâtre. Elle annonce sur Facebook, à travers une photo de sa lettre démission datée du 6 octobre, qu’elle claque la porte, regrettant que «certaines choses ne changeront pas» au sein du parti où «la possibilité d’une évolution pour les jeunes reste très incertaine».

 

Plus tôt au courant de la semaine, c’est Osman Mohamed, au centre de plusieurs rumeurs, qui a tenu à mettre les points sur les «i». Après un long silence qui jetait le doute sur ses vraies intentions, c’est finalement sur Facebook qu’il a affirmé qu’il n’a jamais été question qu’il démissionne. Il a souligné avoir eu une rencontre avec Navin Ramgoolam pour discuter de la situation politique. «Nous étions unanimes sur le fait que le plus important, c’est de gagner les prochaines élections. Je dois dire que, contrairement aux spéculations, il n’a jamais été question que je quitte le Parti Travailliste. Je suis travailliste !»

 

Sur un autre plan, le leader des Rouges a fait savoir, par le biais d’un communiqué de presse le jeudi 6 octobre, qu’il avait pris la décision de retirer sa pétition électorale visant à contester les résultats des élections au no 10 (Montagne-Blanche/Grande-Rivière-Sud-Est), préférant se concentrer sur le recours de Suren Dayal au Privy Council concernant le no 8 (Moka/Quartier-Militaire). «Après une judicieuse analyse de la situation, et, de surcroît, trois longues et interminables années après les faits, il devenait clair que, malgré toute la bonne volonté de la Cour suprême de notre République, et avec un appel qui surviendrait, à coup sûr, après toute décision de ladite Cour de justice à Maurice, aucune décision finale au niveau du Privy Council ne pourrait être connue avant 2024. Soit l’année des prochaines élections générales.»

 

Une décision qui n’a pas manqué de faire réagir son adversaire, Pravind Jugnauth, qui l’a qualifié de «veritab kapon», de «bluffer» qui ne fait que «jeter de la boue de gauche à droite». Le PM assistait à une cérémonie de pose de la première pierre sur M3-A14, à Ébène, lorsqu’il a commenté cette affaire. «Ce n’est pas surprenant. Dès le départ, nous étions conscients que ces allégations étaient bidons. Aujourd’hui, Navin Ramgoolam vient confirmer cela. Non seulement le leader du Parti Travailliste mais l’opposition dans son ensemble ont mené une campagne systématique pour essayer de saper la confiance de la population dans des institutions et faire croire que nous avons volé les élections. Tou ban petisyon ki finn zize par la kour in met deor.» 

 

L’Attorney General Maneesh Gobin, qui animait une conférence de presse le vendredi 7 octobre, y est aussi allé de son commentaire, affirmant que le retrait de cette pétition était prévisible. Selon lui, Navin Ramgoolam a terni l’image de nos institutions avant de prendre la fuite. «Il n’y a aucune comparaison avec le cas de Suren Dayal. Il berne la population une fois de plus. Je trouve inacceptable qu’il fasse des allégations sur les institutions et sur les fonctionnaires et quand il doit venir s’expliquer, il se sauve. C’est indigne d’un soi-disant homme d’État. Quand vous regardez la débandade dans le Parti Travailliste, démission sur démission, cela se comprend. Il a fait ces allégations pour sa survie politique.»

 

Il a appelé les partisans travaillistes à faire le discernement entre leur leader et le Premier ministre qui prend ses responsabilités.