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Parti travailliste : les expulsés règlent leurs comptes

D’un côté, il y a ceux qui parlent de décision arbitraire, de «dictature» et d’injustice. De l’autre, on évoque des cas d’indiscipline, de violation de la constitution du Parti travailliste et d’une campagne menée à l’encontre du parti. Le mercredi 29 janvier, le comité exécutif du PTr s’est réuni pour la tenue d’un bureau politique lors duquel il a été décidé d’expulser cinq membres du parti, soit Yatin Varma, Raj Pentiah, Krishna Molaye, Balkissoon Hookoom et Prateebah Bholah. Selon le leader, Navin Ramgoolam, ces derniers ont mené campagne contre les candidats rouges au no 7 lors des dernières élections. «Nou oule aret sa zafer panse zot kapav manz banann dan de bout. Swa se bann dimounn kinn al kont parti dan eleksion ou zot inn kandida kont PTr ou bien zot inn travay kont PTr ek inn zwenn MSM tousala.»

 

De leur côté, les principaux concernés n’ont pas tardé à réagir. C’est ensemble qu’ils ont animé une conférence de presse, le vendredi 31 janvier, pour donner leur version des faits. Ils ont ainsi nié avoir travaillé contre l’intérêt du parti. Ils ont d’ailleurs lancé un défi à Navin Ramgoolam en l’exhortant de venir de l’avant avec des preuves. Si Krishna Molaye avait déjà fait part de sa démission, les autres affirment que leur expulsion n’est pas légale. Selon eux, il aurait fallu, comme le veut la procédure, la tenue d’un comité disciplinaire pour discuter de leur cas. Au lieu de cela, ils n’ont à aucun moment été informés de ce qui se tramait.

 

Aujourd’hui, ils se considèrent comme des boucs émissaires. Prateebah Bholah, elle, regrette de ne pas avoir été informée à aucun moment. Elle se dit triste et déçue de cette décision qu’elle ne comprend pas. Yatin Varma estime, pour sa part, que Navin Ramgoolam n’aurait pas apprécié ses prises de position au sujet de son leadership. «Il est clair que je paie les conséquences de mes prises de position contre le leadership du Dr Navin Ramgoolam qui entraîne la mort du PTr. Je lui avais dit que ce serait mieux qu’il ne se présente pas aux élections comme Premier ministre. Ça l’a vexé.» Ce dernier parle d’une «véritable dictature» au sein du parti dont plusieurs membres estiment qu’il est grand temps que Navin Ramgoolam cède le leadership à Arvin Boolell. Yatin Varma, lui, persiste et signe : «Je suis un travailliste, pas un Ramgoolamiste.»

 

Selon lui, d’autres démissions sont à suivre au sein du PTr.