• Boxe thaï : première édition de «La Nuit des Nak Muay»
  • Badminton : les Internationaux de Maurice à Côte-d’Or
  • Trois univers artistiques à découvrir
  • Handicap et vie professionnelle : un pas de plus vers l’inclusion
  • Mayotte au rythme des crises
  • Une rare éclipse totale traverse l’Amérique du Nord : des Mauriciens au coeur d’un événement céleste spectaculaire 
  • World Thinking Day : les guides et la santé mentale
  • Mama Jaz - Sumrrà : prendre des risques musicaux avec le jazz
  • Karine Delaitre-Korimbocus : Kodel, une nouvelle adresse dans le paysage de Belle-Rose
  • Oodesh Gokool, le taximan attaqué au couteau : «Mo remersie piblik»

Linion Sitwayin : «l’espoir» silencieux… pour l’instant

Chut ! Ça bosse dur. Dans les couloirs du nouveau parti politique mené par Bruneau Laurette et lancé le 29 août (date anniversaire de la marche qualifiée d’historique dans les rues de la capitale en 2020), on s’affaire. 

L’objectif ? S’organiser, décider des responsabilités et autres détails qui font qu’un parti est… un parti. Une grande réunion est prévue demain, lundi 6 septembre, et ceux qui se sont affichés aux côtés de l’activiste social qui s’est dévoilé aux Mauriciens suite à la crise Wakashio en sauront plus sur l’avenir de cette formation politique et sur leur fonction dans les rouages qui semettent en place.

 

En tentant de comprendre le pourquoi de l’engagement de certaines personnes auprès de Linion Sitwayin, on nous a indiqué qu’un article «la semaine prochaine», ce serait mieux. Une fois que la machine serait bien lancée. Ce qui est normal, estime Aman Ramchurn qui a accepté de s’exprimer. L’agriculteur, engagé dans le social, affirme que ces choses prennent du temps. Lui a toujours été là aux côtés de Bruneau Laurette et est persuadé que la nouvelle formation politique représente l’espoir : «L’espoir de ces personnes qui voulaient un changement et qui ont pu se regrouper autour de cette plateforme. L’espoir que nous pouvons être acteurs de ce changement. There is hope as long as the belief is here.»

 

Il est heureux de faire ce pas vers la politique à 39 ans. Le grand saut a été une demande de la population, estime-t-il : «Ce sont les gens qui ont demandé que Linion Sitwayin devienne une force politique.» Un appel du cœur. Ingrid Charoux l’a aussi entendu. C’est pour cela qu’elle a décidé d’y poursuivre son engagement politique : «Je rêve d’un pays de Mauriciens.» Elle se retrouve dans les valeurs véhiculées par le parti politique qui a pour slogan : «Par Lepep. Pour Lepep. Avek Lepep», et est persuadée que, pour changer les choses ici, il faut être élu, il faut entrer dans le système…

 

Les dix combats de Linion Sitwayin. Modifier le fonctionnement d’un système qui ne marche plus... Bruneau Laurette a justifié son entrée en politique en ces mots. Le parti sera financé par ses membres et se présentera aux prochaines municipales. Et son leader a présenté les dix combats prioritaires.

 

Entre autres : limiter le poste de PM à deux mandats et une réforme du système électoral…