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Grosses averses : les jardin en terrasse, une alternative pour un potager résistant

Landa Colin avance que les jardins en terrasse lui ont fourni une bonne récolte malgré les intempéries.

De votre potager, vous prenez le plus grand soin. Sauf que les grosses pluies de ces derniers temps ont un peu réduit vos efforts à néant ? Pas de panique ! Il existe des alternatives pour créer son jardin potager et le protéger des grosses averses. Landa Colin de Caritas nous parle précisément du jardin en terrasse et de comment il peut être utilisé pour abriter les cultures. 

Grosses averses = accumulations d’eau destructrices pour vos récoltes. Ce qui peut décourager les particuliers à investir dans un potager, surtout après des heures de travail et un investissement financier. Heureusement, chers amoureux de la terre, il existe une alternative pour vous permettre de continuer à nourrir votre passion : le jardinage en terrasse ! «Pas besoin de beaucoup d’espace et d’investissements énormes pour se lancer. Que vous soyez en appartement ou ayez une maison, l’agriculture en terrasse est très simple. Vous pouvez planter dans des bacs, des pots ou encore en utilisant des structures verticales qui nécessitent très peu d’espace. Ce choix de jardinage comporte beaucoup d’avantages et il est à la portée de tous», soutient Landa Colin qui travaille chez Caritas depuis cinq ans.

 

Ainsi, grâce à ce type d’agriculture, poursuit la jeune femme de 38 ans, vous pouvez continuer à planter vos légumes malgré les intempéries. «Même s’il pleut des cordes, les plantes restent intactes car elles ne sont pas en contact direct avec le sol et sont à l’abri sous la terrasse.» Cependant, comme toute agriculture, il faut bien veiller à préalablement nourrir la terre et pour cela, rien de plus simple que l’utilisation de compost maison : épluchures, déchets organiques, coquilles d’œufs, entre autres. Il faut également penser à faire des petits trous au fond des structures utilisées afin d’assurer le drainage d’excédent d’eau, précise notre interlocutrice.

 

Une fois ces consignes respectées, les semences – il est important d’avoir des plantes adaptées pour la culture en terrasse afin d’avoir une récolte prospère – peuvent être mises en terre. Pour ceux qui souhaitent des récoltes rapides, Landa Colin suggère la mise en terre de laitues, de bred, de coriandre ou encore de ciboulette, qui atteignent leur maturité au bout d’un mois environ. «Il est aussi important de noter que certaines de ces plantes, comme les bred ou la ciboulette (queue d’oignon), peuvent être récoltées sans pour autant arracher la racine. Cela permet ainsi des récoltes régulières car vous coupez uniquement la partie dont vous aurez besoin et la racine reste en terre et offre une nouvelle récolte.»

 

Pour les plus patients et aventureux, Landa Colin conseille de planter, dans des bacs, des légumes comme la pomme de terre, la pomme d’amour, l’aubergine, le piment ou encore le gombo (lalo). «Certains passionnés d’agriculture ne trouvent pas satisfaction dans ce type de jardinage car ils aiment être en contact direct avec la terre. Dans ce cas, il faut choisir les plantes résistantes aux pluies, notamment les plantes susmentionnées, à l’exception des pommes de terre et des pommes d’amour, qui ne sont pas friands de l’excès d’eau», souligne-t-elle.

 

En tout cas, son potager en terrasse lui a valu une bonne récolte, tout comme le choix des légumes mis en terre. «Durant les périodes de fortes pluies, nos piments et nos aubergines à Lakaz Lespwar Caritas n’ont pas été grandement affectés. Ces légumes sont connus pour leur ténacité et survivent aux fortes pluies car ils poussent bien au-dessus de la terre», nous dit Landa Colin. Autre constat : les légumes bio résisteraient mieux aux intempéries que ceux traités chimiquement. De plus, cette méthode de cultivation vous permettra de maintenir l’approvisionnement de certains légumes dont les prix prennent l’ascenseur à la moindre averse.

 

Vous savez ce qu’il vous reste à faire !