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Décès tragique de Vinessen Magon, 20 ans - Sa mère Vimi : «Vaksin kinn touy mo zanfan»

Vellen, le frère aîné de Vinessen, ses parents ainsi que son jumeau Vanessen, espèrent connaître la vérité sur le décès tragique de ce dernier.

Il y a quatre jours, ce jeune homme est décédé tragiquement après quatre jours d’hospitalisation. Sa mère met en cause sa vaccination contre la Covid-19 mais se demande aussi s’il n’y a pas eu une négligence médicale quelque part. Rencontre avec une maman brisée à jamais par la perte tragique de son enfant.

Il était promis, dit-on, à un bel avenir et avait toute la vie devant lui pour réussir !  Hélas, Vinessen Magon, 20 ans, est mort subitement et prématurément le matin du mercredi 8 septembre à l’hôpital Victoria ; il y avait été transféré dans la soirée du lundi 6 septembre. «Les médecins nous ont dit qu’il avait eu une crise d’épilepsie et était tombé dans un coma ; c’est pourquoi ils avaient dû le transférer à Candos. L’équipe médicale sur place nous avait fait comprendre que son état était critique et qu’il avait eu deux gros saignements, et non des caillots, au niveau de la tête», se remémore douloureusement Vimi Magon.

 

Pour cette mère meurtrie, il n’y a pas de doute : c’est le vaccin qu’avait fait son fils, allègue-t-elle, qui est la cause de son décès. «Vaksin AstraZeneca kinn touy mo zanfan ! En 20 ans, mon fils Vinessen n’avait jamais eu de graves problèmes de santé nécessitant un suivi médical ou une hospitalisation. Mais depuis sa vaccination le 18 août, il a commencé à souffrir de maux de tête atroces. Cela a duré environ deux semaines et c’est ce qui a mené à son hospitalisation. Car il y avait des moments où il se tenait la tête entre les mains et hurlait de douleur.» Impuissante face à ce que vivait son fils, Vimi l’a conduit chez un médecin du privé et un opticien.

 

Après une série d’examens qui n’ont pu démontrer de quoi souffrait Vinessen, le médecin a conseillé de lui faire un scan au plus vite afin de déterminer la cause de sa souffrance et lui prodiguer le bon traitement. «Le médecin du privé m’a bien fait comprendre qu’il fallait faire d’autres examens approfondis. Peu après, nous nous sommes tournés vers l’hôpital car Vinessen lui-même, ne pouvant plus faire face à la douleur, nous a suppliés de l’y conduire. Sur place, nous avons expliqué aux médecins de l’hôpital du Nord tout ce que le médecin du privé nous avait dit et leur avons demandé de faire un scan. Mais à ce jourm nous ne savons pas si cela a été fait ou pas alors que mon fils, lui, est décédé», confie Vimi.

 

À Grand-Baie, où habitent les parents et autres proches du défunt, la douleur est immense. Tous pleurent la disparition subite de ce jeune homme dans des circonstances floues et espèrent que justice lui soit rendue. «C’était un fils exemplaire. Il aimait sa famille et faisait tout pour notre bonheur. Il voulait partir au Canada pour travailler afin de nous aider financièrement mais il s’en est allé définitivement et c’est injuste. C’est pour pouvoir voyager qu’il s’est d’ailleurs fait vacciner, alors qu’il était contre. Li pa ti merit sekinn ariv li», pleure Vimi qui entrevoit devant elle un long chemin du deuil après la perte de son enfant.