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Le PMSD secoué : démissions, rumeurs et confusion…

Pas dans le bon sens… de la plume. Le Coq a l’air un peu échevelé depuis la cassure d’avec l’alliance PTr-MMM, il y a une semaine, pour une histoire de tickets (mais pas que). Depuis, les Joes de l’équipe de Xavier-Luc Duval ont l’impression d’avoir perdu le nord. Leur chef de file n’est plus leader de l’opposition. Leur «famille» a connu des départs : les démissions de Richard Duval, Véronique Leu-Govind, Kushal Lobine, ainsi que d’autres membres du parti. Du coup, ça ne chantonne plus (aussi) gaiement parmi les troupes ; même si la garde rapprochée du leader semble le suivre sans poser de questions. 

Le principal concerné affiche calme et sérénité. Il a parlé d’ouverture et de dialogue. Et a affirmé ne pas fermer, totalement, la porte au PTr et au MMM, lors du comité exécutif des Bleus, le vendredi 19 avril. Pourtant, des rumeurs se font entendre encore plus fort que le chant du coq…

 

Celle d’une alliance avec le MSM enfle. Et celle concernant la présence d’un membre éminent de l’équipe des Joes sur l’estrade orange le 1er Mai se fait de plus en plus persistante… De quoi ébouriffer les Joes ! Certains affichent l’incrédulité.

Nou pa kone ki pe arive, nou pou bizin gete avan, kitfwa nou pou bizin deside», confie enn azan Xavier. Pour l’instant, le discours est linéaire et sans surprise. Chez les Bleus, les porte-paroles habituels et usités ont le même message : il n’y a aucun pourparlers avec l’équipe de Pravind Jugnauth (Joe Lesjongard l’a, aussi, affirmé lors d’un point de presse du MSM, cette semaine). Aucune ligne de communication. Aucun rapprochement. Les discussions ont lieu avec les partis extraparlementaires et les activités dans le cadre de l’anniversaire du décès de sir Gaëtan Duval, le 5 mai, mobilisent les troupes.

 

Le temps est, donc, à la réflexion, à la digestion… et, surtout, à la gestion d’une situation qui ébranle. Un peu, beaucoup… pas du tout ? Lors du comité exécutif, il était question de combler les fissures. D’afficher une mine radieuse, un renouveau… Une nouvelle présidente a été élue ; Aurore Perraud a remplacé Véronique Leu-Govind (entre autres nominations). Et on a annoncé l’arrivée de nouvelles recrues, dont Vinay Sobrun, ancien du MMM. «C’est un parti d’avenir qui a de la crédibilité, de l’intégrité et qui prône la transparence ; des valeurs que les jeunes veulent trouver dans les politiciens», dira la nouvelle présidente. Mais ce qu’auraient souhaité certains membres du parti, c’est un retour en arrière…

 

Les huit tickets de l’alliance PTr-MMM-PMSD semblent, aujourd’hui, beaucoup plus attrayants qu’une coalition avec le MSM qui impliquerait un retournement de veste spectaculaire, après des années de critiques et de combats. «Qu’est-ce qu’on va aller dire aux gens sur le terrain si nous devions nous allier avec le MSM ? Ça me semble véritablement contre-nature. Je pense que Xavier-Luc Duval a été mal conseillé, mais je le vois revenir, tout doucement, sur le chemin de la raison», confie un Bleu vif, suiveur du PMSD depuis de nombreuses années, qui espère que les Bleus retrouveront leur place auprès de Navin Ramgoolam et de Paul Bérenger.

 

Néanmoins, certains chemins sont difficiles à retrouver : la communication rouge-mauve (très critique envers le PMSD, prône à faire gonfler les rumeurs d’alliance avec le MSM), l’accueil des Nouveaux Démocrates (démissionnaires du PMSD qui ont presque tous.tes motivés.es leur départ par les rumeurs de rapprochement avec le MSM) et la mobilisation pour le 1er Mai à deux semblent indiquer, clairement, que l’alliance de l’opposition parlementaire n’accueillera plus les Bleus. Néanmoins, tout est possible et imaginable en politique. Surtout que le PMSD n’a que très peu d’options réalisables et viables afin que le parti préserve son statut, selon de nombreux observateurs. Les prochains jours risquent, donc, d’être tout aussi haletants…