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Zaheer Allam : Paroles d’un «citoyen responsable»

Cofondateur de la Plateforme citoyenne, il fait partie des Ten Most Outstanding Young Persons of the World 2014. Son combat pour l’adoption et la promotion des énergies renouvelables à Maurice lui a permis de se démarquer des 345 candidats en lice. Écolo dans l’âme, Zaheer Allam invite à adopter la green attitude.

Il fait partie de ceux dont la conscience écologique est bien aiguisée. Et qui comprennent les enjeux concernant la protection de notre environnement. C’est d’ailleurs pour ces diverses raisons qu’il a fait de la promotion de l’énergie renouvelable et du développement durable son cheval de bataille. Une aventure qui a débuté en 2012 pour Zaheer Allam, 27 ans, originaire de Terre-Rouge et installé dans la ville de Perth, en Australie, depuis plus d’un an.

«Tout a commencé en 2012 lorsque j’ai écrit mon premier texte concernant le développement durable. Celui-ci avait été par la suite publié par l’International Society of Biourbanism», explique le jeune homme. Mais c’est surtout pour sa contribution au sein de la Plateforme citoyenne, qui milite contre les centrales à charbon et dont il est le cofondateur, que le jeune homme est connu.

D’ailleurs, son engagement a récemment été reconnu par la Jeune chambre internationale de Port-Louis, qui l’a désigné 2nd Runner-Up aux côtés du travailleur social Dean Runghen, qui avait raflé le premier prix, et d’Ashvin Dwarka, 1st Runner-Up lors du concours The Most Outstanding Young Person 2014. Depuis, les choses vont comme sur des roulettes pour Zaheer Allam, dont la candidature et celle des deux autres avaient été soumises à un panel de jurés international, qui avait pour tâche de choisir les dix Most Outstanding Young Persons.

«Cent quinze pays étaient représentés au Junior Chambers International (JCI’s) World Congress. Et le nom des trois gagnants de chaque pays, soit 345 candidats, ont été soumis à un panel de jurés international, qui a eu la lourde tâche de délibérer. Dans un premier temps, j’ai appris que je faisais partie des vingt finalistes. Puis, la nouvelle est tombée cette semaine. Je fais partie des dix finalistes. Je ne suis pas le genre de personne qui travaille pour accumuler des récompenses, encore moins de reconnaissance. Mais cette nomination vient démontrer que ce que je fais a une grande valeur et que je ne le fais pas uniquement pour moi. Mais pour la société en général», avance ce dernier qui, grâce à cette nomination, s’envolera bientôt pour l’Allemagne, où se tiendra le Junior Chambers International (JCI’s) World Congress.

Pour l’heure, c’est dans les îles Samoa, où se tient actuellement la conférence des Small Island Developing States (SIDS), que se trouve notre compatriote, en compagnie de Fabiani Balisson et Yannick Cornet, membres de la Plateforme citoyenne.

«La conférence regroupe tous les Small Island Developing States, pas uniquement Maurice. Donc, on fait tout pour ne pas nous centrer uniquement sur les débats concernant Maurice, mais nous prenons en compte les difficultés des autres pays et on apporte nos idées, on propose des solutions. The time for change is now. We can do it and we must!» Pour rallier un plus grand nombre de jeunes à sa cause, il n’hésite pas à aller vers eux et mène des campagnes de sensibilisation dans des écoles.

Projet éducatif

«Les jeunes ont beaucoup de potentiel. Ils sont conscients de ce qui se passe, du changement climatique et autres. Nous devons leur donner les moyens pour qu’ils développent leur potentiel et leur créativité. Il ne suffit pas de demander à un enfant de planter un arbre, par exemple, pour éveiller sa conscience écologique. C’est peut-être la première étape à faire, mais il faut aller de l’avant avec un projet éducatif en ce sens», fait ressortir notre interlocuteur qui travaille actuellement à l’Australian Urban Design Research Centre.

Celui qui se définit comme un «citoyen responsable» a également de beaux projets en tête. «Je travaille actuellement sur un projet avec le National Institute of Technology et l’Indian Institute of Architects, basés en Inde. Le but est d’organiser une conférence aux normes internationales sur la conception de la pédagogie et l’homogénéisation de l’environnement. Mais j’espère également, dans un futur proche, apporter ma contribution à mon pays de manière plus concrète.»

Et s’il avait un message à passer au gouvernement mauricien concernant l’installation de la centrale à charbon à Albion ? «Nous nous sommes battus pendant deux ans contre ce projet. Et récemment, lors de la conférence des SIDS, le directeur de l’International Renewable Energy Agency a proposé des solutions concernant les déclarations sceptiques du représentant du gouvernement lors de cet événement. J’invite le gouvernement à prendre ces propositions en considération !» Paroles d’un «citoyen responsable» !