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Stephan Rohan : Mon rêve (de foot) américain !

Le jeune Mauricien joue en défense au sein de London Hornets.

Grand amateur de sport et ayant pratiqué plusieurs disciplines dans le pays, c’est en Angleterre qu’il a découvert le football américain où, depuis, il ne cesse de repousser ses limites. Il nous raconte sa passion sous le soleil, à Albion, avant de regagner bientôt son pays d’adoption.

Un show à l’américaine ? Une version moderne des combats de gladiateurs ? Un match de football ? En fait, c’est un peu les trois à la fois ! Car un match de football américain, c’est un peu comme un spectacle. Où il y a de tout. C’est physique, athlétique, avec de l’action, et ça mêle stratégies et tactiques.

 

Le Mauricien Stephan Rohan en sait quelque chose. Installé depuis presque 11 ans en Angleterre, il est non seulement fan de cette discipline très particulière mais il en a également fait sa passion. Depuis environ cinq ans, il en pratique et évolue même au sein d’une équipe où il vient de terminer la dernière saison avec ses partenaires de London Hornets avec dix matchs invaincus. 

 

«Je joue en défense et ma position est inside line backer/middle line backer. Je suis un des capitaines pour le côté défensif», nous confie le joueur qui arbore le maillot no 55 et qui est actuellement en vacances à Maurice, le temps de se ressourcer avec ses proches. 

 

S’il est venu pour profiter de sa famille et du soleil de son île natale, c’est pour mieux se reposer avant de regagner son pays d’adoption –où il est personal coach et possède sa compagnie spécialisée en health fitness –, afin de se replonger dans la compétition. 

 

Car depuis qu’il a découvert cette discipline sportive, et cela même s’il a dû arrêter pendant un moment pour cause de blessures, il n’a jamais pu faire sans : «J’ai d’abord commencé dans une équipe qui s’appelle Blitzet c’est là-bas, à cause de plusieurs micro déchirures, que j’ai dû arrêter. C’est une année après que j’ai rejoint les London Hornets

 

Depuis, Stephan Rohan ne cesse d’explorer les moindres facettes du foot américain où le plus impressionnant reste le gabarit des joueurs. Hauteur, largeur, épaisseur ... tout y est ! Et lui ne fait pas exception avec sa carrure. Sur le terrain : rien n’est comparable aux sports qu’on connaît davantage à Maurice. Les tackles, passes et autres manœuvres sont tout sauf conventionnels. Ça court, ça crie, ça s’entrechoque, ça s’échauffe, ça négocie avec les arbitres, ça harangue, ça tombe et ça se blesse. 

«Après chaque match, il y en a pas mal qui finissent à l’hôpital. Dans l’équipe, chacun a son rôle. Il faut se le dire, c’est un sport violent mais ça permet de se défouler et sa pratique nécessite de bonnes conditions physiques. À hauteur de plusieurs fois la semaine, je fais des exercices pour être au top de ma forme.» 

 

Le foot américain ne serait pas le foot américain sans tout ce qui l’entoure : avec le gigantesque stade, toute la préparation avant, l’ambiance, le tout à la vitesse lumière avec un public qui fait corps avec la partie et ovationne les joueurs individuellement lors des actions. «Une équipe comprend une formation de 11 joueurs», explique Stephan. L’équipe en possession de la balle doit ainsi la faire progresser jusqu’à la zone adverse : end zone. L’équipe de défense doit, elle, empêcher cette progression. Les contacts entre joueurs adverses sont réglementés et tout manquement est sanctionné par une pénalité collective. 

 

C’est à coups de touchdown, de field goals ou encore de drops que Stephan et ses partenaires ont évolué avec succès durant la dernière saison au cours de laquelle les London Hornets se sont illustrés en n’encaissant aucun but de la part de leurs adversaires. 

 

C’est ce challenge perpétuel que lui impose chaque match qui le galvanise. «Chaque plaquage équivaut à un accident et, dans un match, il peut y avoir au moins cinq à dix plaquages», souligne le passionné. 

 

S’il connaissait la discipline avant son départ du pays – grâce aux matchs diffusés sur une chaîne câblée à l’époque –, Stephan, grand sportif dans l’âme qui, dans sa jeunesse, s’est essayé au basket, aux arts martiaux ou encore à la natation, a découvert dans la pratique du football américain une façon de se dépasser. «Depuis quelques années et même en Angleterre où le football est roi, le foot américain a trouvé son public et est populaire», dit celui qui, après plusieurs semaines en mode vacances dans son île natale, s’est remis en mode guerrier pour être d’attaque et aller poursuivre son rêve (de foot) américain.