Son histoire avec la mode, ses études, ses proches, sa passion pour l’art… La nouvelle Miss University Africa se dévoile.
Sa couronne vissée sur la tête et son écharpe en bandoulière, elle est décidée à s’investir à fond dans sa nouvelle mission. Depuis le week-end dernier, Alexandrine Belle-Etoile est la Miss University Africa Mauritius 2018. Et malgré ses nouvelles obligations de Miss, entre les sollicitations des médias, les interviews, les séances photos et ses études – elle est en deuxième année d’Art plastique au Mahatma Gandhi Institute –, la jeune femme ne montre point de signe de fatigue. Au contraire, dit-elle, elle est gonflée à bloc, portée par cette nouvelle aventure qui commence pour elle.
«Je ne sais pas si je serai à la hauteur de Lorianne Nadal qui avait la couronne avant moi et qui a terminé en haut du podium au concours international, l’année dernière», souligne la jeune femme, avant d’ajouter : «Mais je ferai tout ce qu’il faut pour faire honneur à mon île.»
Benjamine d’une famille de trois enfants, celle qui fait la fierté de sa mère Ginette, éducatrice au pré-primaire, de son père Eric, Farm Site Manager, de son frère Jean-Eric et de sa sœur Géraldine, évolue dans l’univers de la mode depuis deux ans. «J’ai passé un casting pour une ligne de vêtements locale et depuis, je me suis retrouvée à évoluer dans cet univers que j’ai tout de suite aimé.» Sous le feu des projecteurs, elle découvre une Alexandrine confiante, sûre d’elle et heureuse de relever chaque défi, que ce soit pour un défilé ou une séance photos.
En se lançant dans le concours Miss University Africa Mauritius 2018, la jeune femme a voulu vivre une nouvelle expérience mais aussi se créer des souvenirs. Du haut de ses 1m74, Alexandrine dit avoir été séduite par l’esprit du concours organisé par le maquilleur Hans Dax. «Quand j’ai vu que c’était un non-bikini pageant, je me suis lancée sans hésitation. Puis, la cause, qui est le sort des jeunes filles non-éduquées en Afrique, me parle aussi.»
C’est en peignant un tableau de John Lennon sur scène, lors du volet artistique du concours, qu’Alexandrine s’est aussi distinguée. «J’aime tout ce qui touche à l’art et j’ai toujours aimé dessiner.» D’ailleurs, dans quelques années, la jeune Miss se rêve en art therapist : «Comme j’aime l’art et la psychologie, c’est la profession dans laquelle je me vois m’épanouir.»
Pour Hans Dax, directeur du concours, Alexandrine Belle-Etoile est un bon choix. «Elle a une bonne démarche, s’exprime très bien et est déterminée», nous dit le jeune homme. Alexandrine, de son côté, espère ne pas le décevoir. Car sa couronne vissée sur la tête et son écharpe en bandoulière, elle est décidée à être une Miss au top !