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L’art du «mehendi» selon Ashna Sandhaya

La jeune femme enseigne les techniques d’application du mehendi.

Sa passion ne cesse de grandir avec les années. Lorsqu’il s’agit du mehendi, Ashna Sandhaya est comme un poisson dans l’eau. Elle baigne dans cet univers depuis son adolescence. Tout est parti d’un coup de foudre. «Je devais avoir 14 ans. J’assistais à un mariage et j’étais en admiration devant celle qui appliquait le mehendi sur la mariée. Dès lors, je me suis dit que c’est ce que je voulais faire», se souvient la jeune femme de 22 ans. 

 

Après avoir convaincu ses parents de son choix de carrière, Ashna se met immédiatement à apprendre les techniques de l’application du henné. Une tradition qui vient de l’Inde et qui aujourd’hui connaît un nouvel élan grâce à des nouveautés. «J’ai intégré le Peeroo Institute of Mehendi pour tout apprendre. L’application du mehendi est vaste et va des designs indiens à ceux qui trouvent leur influence dans la culture arabe.»

 

 

En parallèle, elle se documente en ligne sur tout ce qui se fait ailleurs et pratique sans arrêt pour développer ses techniques. Le travail, explique Ashna, demande énormément de pratique, de patience, de minutie mais surtout de passion et un sens de la créativité. Au fil des années, elle a ainsi commencé à développer son style et avoir une signature. «J’ai travaillé avec beaucoup de clientes qui ont beaucoup aimé. Il y a eu beaucoup d’Européennes aussi. Chez elles, ça ne se pratique pas ou alors c’est très rare.»

 

 

Aujourd’hui, Ashna enseigne à son tour les techniques d’application du mehendi dans un institut. Et quand elle n’est pas face à ses élèves, la jeune femme va aux quatre coins de l’île pour les mariages et les événements où elle montre l’étendue de son talent. 

 

Les expériences aussi se sont enchaînées. Après avoir été jurée dans un concours de mehendi, cette habitante de Vacoas a participé à une exposition à la Galerie Hélène de Senneville, située à Pointe-aux-Canonniers. 

 

Si les techniques traditionnelles sont importantes, Ashna s’inspire aussi de tout ce qui se fait de nouveau, comme le mehendi tatouage, mandala ou de différentes couleurs. «Je suis toujours en train d’innover. Par exemple, je viens d’essayer récemment une application en 3D avec une rose.»

 

Aujourd’hui, Ashna n’a qu’un objectif : continuer à faire découvrir l’art du mehendi.