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Ishfaaq Mudhawo : politique, social et... chevaux

Entre la politique – il a fait ses premiers pas dans ce milieu grâce à l’ancien ministre Vikram Hurdoyal, précise-t-il –, le social et son amour pour les chevaux, Ishfaaq Mudhawo nous parle de ce qui le fait vibrer dans la vie.

Il a trois amours qui l’aident à se construire, dit-il : le social, la politique et les chevaux. Alors que la circonscription nº 10, où il habite, est sous le feu des projecteurs ces derniers jours, celui qui a fait ses premiers pas en politique – grâce, précise-t-il, à Vikram Hurdoyal, l’ancien ministre qui fait l’actualité – nous parle de ses engagements et de son envie de se mettre au service du pays...

Parlez-lui de chevaux et vous verrez son visage s’illuminer et ses yeux pétiller. Car entre cet animal et lui, il est beaucoup question de fascination mais aussi d’amour. Et à 24 ans, Ishfaaq Mudhawo est déjà, à sa grande fierté, propriétaire de chevaux à Maurice et en Afrique du Sud. «Les chevaux occupent une grande place dans mon cœur. Mon amour pour ces animaux me vient de mon défunt grand-père qui était un grand passionné de courses hippiques. Tout a commencé quand j’étais encore enfant. Je regardais les courses hippiques à la télévision tous les samedis à ses côtés. Depuis, j’ai toujours voulu en posséder un. Puis en 2021, j’ai enfin pu voir mon rêve devenir réalité. Je remercie l’écurie de courses Samraj Mahadia et sa famille de m’avoir donné l’opportunité de posséder une part de deux chevaux, à savoir Freedom of Speech et Transonic. Mes sentiments pour les chevaux ne sont pas uniquement liés aux courses hippiques mais ils sont aussi à l’animal lui-même. Les chevaux reconnaissent les gens et les comprennent. C’est un animal si adorable et joueur qui recherche l’amour et l’attention. Pour moi, passer du temps avec des chevaux est une pause dans ma vie quotidienne où je m’éloigne du stress et de toute négativité. Ils apportent de la positivité et de la paix dans votre vie. Les chevaux reconnaissent vos sentiments et vous rendent tout ce que vous leur donnez», nous confie le jeune homme en nous parlant d’emblée de sa passion.

 

S’il parle des chevaux avec beaucoup de joie et de tendresse, il marque quand même un temps de pause pour revenir sur une période difficile qui l’a marqué : «Malheureusement, en janvier dernier, j’ai perdu Freedom of Speech. Il a dû être euthanasié car il avait perdu la vue et en souffrait. Ce fut l’un des moments les plus difficiles de ma vie car il m’a offert ma toute première victoire en tant que propriétaire. Pour moi, le perdre, c’était comme perdre un fils.»

 

Si Ishfaaq prend beaucoup de plaisir à parler de sa passion pour ses amis à sabots, une petite présentation s’impose avant d’aller plus loin dans l’interview. Qui est Ishfaaq Mudhawo? «Je suis Ishfaaq, un habitant de Bel-Air - Rivière-Sèche. C’est un village plein de diversité et de coopération. Je travaille actuellement dans le secteur des services financiers et je suis un jeune qui s’intéresse au social, à la politique et au sport. Le football, les chevaux et la mer font partie de mes passe-temps préférés...»

 

L’univers des équidés le fascine certes, mais parlez-lui de politique et vous verrez tout autant d’investissement dans ses propos que quand il parle des chevaux. D’ailleurs, ces derniers jours, celui qui est membre de l’aile jeune du MSM, Force Soleil 10, était très actif sur ses réseaux sociaux pour commenter l’affaire Vikral Hurdoyal ; l’ancien ministre étant issu de cette circonscription no 10 très chère à son coeur : «J’ai une admiration pour la politique. Je suis un grand admirateur du Mahatma Gandhi et de sa façon d’avoir fait de la politique et du social. Mes premiers pas en politique ont eu lieu grâce à Vikram Hurdoyal. Il a toujours été un socialiste avant d’être un homme politique. C’est ce qui me fait l’admirer davantage. Pour être honnête, j’ai beaucoup appris de lui en termes de social. Je parie que même dans les prochaines décennies, on ne trouvera pas de meilleur travailleur social que lui. Je crois fermement que le social et la politique marchent ensemble.»

 

Au service des autres

 

Bien évidemment, la révocation de l’ancien ministre qui avait provoqué la chute de Navin Ramgoolam au  no 10 ne le laisse pas insensible. «Suite à la révocation de l’honorable Vikram Hurdoyal, même si le Premier ministre a ses raisons, je pense que cela aurait pu être fait d’une meilleure façon. L’ancien ministre a aussi ses raisons concernant sa démission. Tout cela a certes eu un impact sur la circonscription. Cependant, nous acceptons cela et passons à autre chose. Il y a actuellement l’honorable Sunil Bholah qui a fait un excellent travail au cours des 10 dernières années. Nous sommes toujours là pour le soutenir fortement ainsi que le parti. Vikram Hurdoyal sera toujours dans notre cœur. Je lui souhaite une bonne santé et lui transmets des encouragements pour ses projets futurs», explique Ishfaaq.

 

Malgré ce qui est arrivé, celui qui suit de près l’actualité politique, particulièrement lorsqu’il s’agit de sa circonscription, continue de soutenir le travail qui se fait sur le terrain : «L’honorable Sunil Bholah est également un homme difficile à battre dans la circonscription. Il a consacré son temps et ses efforts aux habitants du no 10. Qu’il s’agisse de ses anciens ministères ou de la circonscription, personne n’a jamais pu le montrer du doigt pour un quelconque manque. Comme il a travaillé dans le secteur financier avant sa carrière politique, je suis convaincu qu’il travaillera également d’excellente manière en tant que nouveau ministre des Services financiers et de la Bonne gouvernance. Il a la confiance de ses mandants et nous lui souhaitons bonne chance.»

 

La politique, on l’a compris, fait également battre son coeur, mais parlez-lui de social et vous verrez à quel point cet aspect de sa vie est important pour lui. Car aider, se mettre au service des autres est primordial pour lui. «Mon amour pour le social sera là jusqu’à ce que je pousse mon dernier souffle. Voir les autres heureux me rend heureux. Tant que je peux faire sourire quelqu’un, je le ferai. J’aimerais aussi voir plus de jeunes rejoindre les réseaux sociaux. Plus vous donnez, plus vous recevez en termes de bénédictions. Mon rêve est de pouvoir un jour servir mon pays avec la vision que j’aie. Je crois que personne ne devrait être autorisé à dormir sans manger et tout le monde mérite un abri. La meilleure chose que nous puissions donner à notre génération future est une bonne éducation, non seulement académique mais aussi sociale, sportive, culturelle et responsable. Nous devons faire en sorte que les jeunes contribuent au pays et à la société. Il ne faut pas oublier que l’éducation est l’arme la plus puissante», conclut Ishfaaq Mudhawo, heureux quand il parle de ses trois amours : le social, la politique et les chevaux...