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Gérard Amat : L’amour… food !

Ça vous dit la découverte d’une nouvelle adresse gourmande à Pointe-aux-Canonniers ? Suivez le maître des lieux, un Français qui est tombé en amour pour Maurice et qui, après son Comptoir du marché à Curepipe, invite à une visite guidée de son nouveau restaurant, Visite Privée.

Ambiance luxe, rétro, intime et dolce vita. Un soleil de début d’après-midi – assorti à un beau ciel bleu – caresse la tôle de la terrasse. C’est au cœur de Pointe-aux-Canonniers, dans le nord de l’île, que Gérard Amat reçoit.

 

Souriant et chaleureux, celui qui est originaire de France accueille avec bonhomie ceux qui passent sa porte. Lui, un concentré de vie, de fête, pourfendeur de morosité, et qui œuvre depuis plus d’un an dans son restaurant, Le Comptoir du marché, à Curepipe (dans les Arcades Currimjee), orchestre depuis peu une nouvelle partition gustative. Sa mélodie du bonheur se nomme Visite Privée, son petit dernier, qui invite tout de suite à un voyage gastronomique.

 

Visite guidée d’une nouvelle adresse (parking des Enfants terribles et anciennement connu comme la Toque blanche) qui propose de la cuisine française, généreuse, à  déguster au petit déjeuner, au déjeuner, au goûter, en brunch ou au dîner. «Mon premier restaurant a maintenant trouvé son rythme et a sa clientèle. J’adore Curepipe mais pour moi qui ai grandi sur la Côte d’Azur, je peux vous dire que j’adore le soleil et cela me manquait. En m’installant à Pointe-aux-Canonniers pour mon second restaurant, je retrouve le soleil»,confie le maître des lieux.

 

Il invite qui le veut à venir découvrir son chez-lui où, du jardin jusqu’aux différentes pièces de la maison, il allie élégance et une discrétion infinie pour un lieu aux mille charmes. «On est dans une maison particulière. Je dis maison car c’est comme ça que je conçois les choses : mes restaurants sont des maisons. Je reçois des gens chez moi et je les invite à se sentir comme chez eux. Je ne revendique pas la casquette de restaurateur», explique celui qui est décorateur de métier et qui a tout appris – en ce qu’il s’agit de la cuisine – par lui-même.«À chaque fois, je me dis que des personnes viennent me voir pour passer un moment. C’est ma conception des choses. J’aime la simplicité et je ne conçois pas la restauration avec la finance. Ça me dérange de devoir peser mon entrecôte au gramme près.»

 

Créativité

 

On le comprend tout de suite, entre la déco (lampes-miroirs, entre autres) et la bonne cuisine, Gérard Amat, Gégé pour les intimes, marie joyeusement les deux. Le chef du restaurant-salon de thé (ouvert de 9 heures à minuit, 7/7) a ainsi mis sa créativité au service de sa maison décorée avec passion dans un mélange harmonieux d’art décoratif et de style, avec des murs dans des tonalités chaudes, agrémentés ça et là d’objets variés.

 

Gérard est ainsi un esthète qui aime mixer codes et ambiance. Son nouveau restaurant se distingue par la grande pureté de ses volumes. Partout, l’émeraude (la couleur) est à la fête. Puis, des touches de rouge viennent égayer le lieu où le propriétaire «n’aime pas les plafonds blancs».Et toutes les pièces sont empreintes de minimalisme rustique alors que la simplicité et la fonctionnalité imposent leurs diktats jusqu’aux meubles que le propriétaire a lui-même dessinés. Derrière chaque objet, chaque meuble : une histoire. Il va de soi, Gérard Amat a lui-même sélectionné avec passion chaque chose qui occupe l’espace. Voilà pour la déco.

 

Pour le reste. Il est beaucoup question de nourriture, de plats et de saveurs. Car la cuisine est l’autre terrain de jeu de ce fou de création. Quand il est aux fourneaux, c’est souvent au feeling et il n’hésite surtout pas à mettre à chaque fois son grain de folie. Toujours savamment dosé. Chez lui, la gourmandise est une devise. Et une vocation. Et ses clients raffolent de ses délicatesses qui mêlent le goût, le visuel et la qualité. «Quand je suis aux fourneaux, je prends toujours du plaisir. Je m’amuse bien et j’essaie de partager ce plaisir. J’ai créé une équipe à Curepipe, qui tient la route. Maintenant, on a commencé une nouvelle aventure avec Visite Privée.»

 

Sur son menu, une cusine familiale : Bouquet de camarons sauce cocktail maison, ficelle toastée aux champignons frais de Paris et saumon fumé, Terrine de foie gras de canard maison, confit de rhubarbe et toast de pain d’épice, Entrecôte à la crème au curry thaïlandais, lait de coco, beurre de cacahuète, basilic, roulés de viande des grisons ou encore son Tournedos de bœuf à la crème aux cèpes, terrine de foie gras de canard maison, entre autres. «Je cuisine comme à la maison, à l’ancienne. Par exemple, je n’ai pas de robot parce que j’en ai pas envie. Je fais donc ce que j’ai envie. J’aime la bonne bouffe, j’aime le sucré et c’est ce que les visiteurs vont trouver dans leurs assiettes. J’ai une carte de base et j’en ai une autre que je change souvent. Il y a toujours des nouveautés. C’est comme la déco, je n’aime pas que ce soit figé. Je change toujours»,explique celui qui parle avec beaucoup d’amour de ses deux amours, et qui a ouvert son premier restaurant en 1995 à Nice.

 

D’expérience en expérience, il a aussi géré d’autres adresses d’exception à La Réunion, avant de venir ajouter d’autres beaux chapitres à son parcours culinaire. Sur sa carte sucrée : de la magie. Que de douceurs ! Un feu d’artifice de desserts qui font le bonheur des gastronomes, à l’instar de son Trio de mousse ou encore de son Crumble menthe-chocolat. Des plaisirs gourmands que Gérard Amat gère d’une main de chef, sans fanfare ni fracas, avec beaucoup d’amour. Lui qui a définitivement le feu sacré !