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Éblouissant A. R. Rahman

On a vu le maestro de Madras. Il a parlé. Et bien sûr, on l’a écouté !

Unconcert d’Allah Rakha Rahman, plus connu comme A. R. Rahman, ce n’est pas tous les soirs. Hier, il était prévu que l’artiste embrase le Centre Swami Vivekananda, à Pailles, sur une initiative de la compagnie Stepmedia et ses partenaires.

 

Grand compositeur (Slumdog Millionaire, pour lequel il a eu deux oscars, mais aussi Dil Se, Taal, Roja), homme de transmission (il a sa propre école de musique), homme d’émotion (un des organisateurs était ému aux larmes en le présentant à la presse), A. R. Rahman a l’air modeste, a les yeux perçants et fatigués lorsque nous l’avons rencontré la veille de son concert à l’hôtel La Pirogue,à Flic-en-Flac.

 

Le ton est donné lorsqu’il parle de l’île : «J’ai toujours entendu parler de Maurice (…) C’est ma première fois chez vous (…) Et c’est marrant, lorsque je préparais la playlist pour le concert, je ne savais pas si je devais plus opter pour du Hollywood ou du Bollywood (sourires).» Il y a aussi eu des changements avant son arrivée chez nous.Par exemple, au lieu d’une centaine de musiciens, seule une cinquantaine a fait le déplacement. Sans compter son emploi du temps surchargé, carrière de grand maestro oblige. 

 

Mais la musique, quoi qu’il en soit, est au cœur de tout. «La musique est une seule voix. Je ne me dis pas que je dois mélanger tel ou tel style», explique Mr Jai Ho. Sa plus grande émotion, c’est quand il «explore musicalement la beauté de chacune des personnes qu’il rencontre».L’exploration artistique, son dada, son «greatest achievement», c’est «d’être encore dans la musique».

 

A. R. Rahman, ce doux explorateur ! Quand on lui demande de chanter, on a droit à un «tomorrow». La presse insiste. «Tomorrow», lance-t-il. Allez, que deux lignes monsieur Rahman ! Non, «tomorrow». Plus le temps de papoter. Bouncers à l’appui, A. R. Rahman s’en va aussi vite qu’il est arrivé, après avoir reçu un portrait de lui (voir hors-texte). L’artisteest du genre un peu pressé mais éblouit quand même.

 


 

Quand Darshinee peint son idole

 

 

Aller à la rencontre de son inspiration de toujours. Lui offrir en cadeau un beau portrait de lui. C’est le rêve qu’a réalisé Darshinee Choollun, 24 ans, enseignante au collège London. La jeune femme à remis à A. R. Rahman un portrait de lui, qu’elle prépare depuis qu’elle a su que l’artiste serait en concert à Maurice. Suite à cette brève rencontre, la jeune femme, qui est également Graphic Designer, parle de «connexion. À chaque fois que je peins un tableau, il y a une musique d’A. R. Rahman en arrière-plan. Je ne peux l’expliquer. Dès que j’ai su qu’il allait venir, j’ai pris contact avec les organisateurs et j’ai proposé d’offrir un portrait à ce grand homme.» Toute une aventure pour celle qui a même dû, le jour de la fameuse rencontre à l’hôtel La Pirogue, à Flic-en-Flac, passer par la plage. La sécurité de l’hôtel ne l’ayant pas laissé entrer.