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Dans le petit monde d’Akash Chuttur

Après avoir été DJ, photographe  et travaillé dans un centre d’appels,  il a réalisé son plus grand rêve : ouvrir  un studio de tatouage.

Mettre des couleurs dans la vie des gens. C’est l’objectif d’Akash Chuttur qui a ouvert, en octobre dernier, son salon de tatouage, le Studio 18, au 2e étage d’Orchard Centre, à Quatre-Bornes. C’est là-bas, équipements en main et avec son savoir-faire, qu’il donne vie à sa passion. «J’ai toujours aimé le dessin mais c’est à l’âge de 14 ans que j’ai été confronté à cet univers. Mon cousin Oran, plus âgé que moi, m’a initié», confie Akash. 

 

Quelque temps plus tard, il décide de faire le grand saut en se tatouant lui-même.«Je m’en souviens très bien. J’étais, à cette période, fasciné par un dessin tribal. En pleine soirée, je me suis réveillé et j’ai ressenti le désir d’aller au bout de mes envies. Je me suis muni d’une aiguille, d’un dynamo alimenté grâce à l’adaptateur de mon téléphone et de l’encre. Quelque temps plus tard, le dessin était ancré dans ma jambe.»

 

Mais l’autodidacte ne pense pas tout de suite à cette option comme perpective de carrière : «Je me suis toujours laissé guider par mon cœur.» Ainsi, il se retrouve à évoluer dans le monde du deejaying. Derrière ses platines, Akash, ex-étudiant du collège Saint Joseph, se met à tourner dans plusieurs boîtes et endosse un peu plus tard la casquette d’organisateur de soirées : «C’est ainsi qu’est né Aki Prod qui a orchestré plusieurs événements.»

 

D’une expérience à une autre, le DJ choisit d’explorer d’autres horizons et s’essaie à la photographie. Il achète sa première caméra et devient vite une figure connue des soirées : «J’étais le photographe attitré de Teasersnotamment.» S’il évolue et fait ses armes dans plusieurs domaines, c’est vers les centres d’appels que le jeune s’oriente à un moment de sa vie : «Je sentais toutefois qu’il me manquait toutefois quelque chose.»

 

Le jeune homme laisse le temps faire les choses, jusqu’à l’année dernière : «J’ai pris mon courage à deux mains et j’ai décidé de réaliser mon rêve de toujours.» Rattrapé par son premier amour, le tatouage, il décide de faire un virage à 180 degrés. Il quitte son boulot et depuis vit, dit-il, une belle aventure. Guidé par le bourdonnement régulier de sa machine à tatouer qui, avec ses aiguilles expertes, trace des formes et autres figures dans la peau de qui le veut.

 

Entre maîtrise de ses outils, esprit créatif et grande concentration, Akash propose divers modèles de dessin : représentations tribales, dessins orientaux, graphisme en tous genres et autres créations, en couleur ou en blanc et noir. Pour plus de détails sur ce qu’il propose, poussez la porte de son Studio 18 et entrez dans son petit monde.