Cet amoureux des strass, paillettes et autres projecteurs a réussi à se frayer une place dans le monde du mannequinnat à Maurice. Il revient sur son parcours.
Comme tout fashionisto qui se respecte, il maîtrise le sens du détail. Un rien habille Cédric Sarmandif et il sait toujours comment faire pour sortir du lot, comment varier les styles ou encore quoi «matcher»pour dynamiser des basics. Bref, la mode, souligne-t-il, c’est son truc et il fait tout pour évoluer sur cette planète mêlant strass, paillettes et projecteurs. Pas étonnant qu’il ait pu, en quelques années, se frayer une place dans l’univers du mannequinat dans l’île.
À le voir, avec ses 1m82 et 83 kg, vous devez sans doute vous dire que vous l’avez déjà croisé quelque part. Lors d’un défilé ? Dans une pub locale ? Ou est-ce plutôt sur un panneau publicitaire ? C’est sans doute cette image qui vous vient en tête ! Car il y a quelque temps encore, son visage était affiché à l’entrée d’une enseigne de prêt-à-porter dans les principaux centres commerciaux de l’île. «C’est vrai, ça fait bizarre de se voir en grand sur une affiche. Ça fait plaisir mais c’est surtout encourageant. Je reste humble quoi qu’il arrive»,confie le jeune homme, designer d’intérieur depuis deux ans et qui trace sa route depuis quatre ans dans l’univers de la mode.
Depuis toujours, c’est ce qu’il veut faire. «Je me souviens que, lorsque j’étais jeune, j’étais fasciné par David Beckham ; son allure, son style et son physique.» Il a alors eu ce déclic, ce désir de vouloir explorer ce terrain inconnu qui attisait sa curiosité et qu’il voulait transformer en son terrain de jeu. Quelques années plus tard, le voilà sur sa lancée. Défilés, soirées, séances photos… il adore ça ! «Comme pour tous les débuts, j’ai dû m’accrocher mais j’ai eu la chance de vite rencontrer les bonnes personnes, de pouvoir compter sur Shameer Abdul Raman de Heat Model Agency, qui a cru en moi, ou encore Anastasia Duval de Look Men Agency et le photographe Mike Mataora, qui me soutiennent aussi»,raconte le jeune homme.
Les shootings et autres exigences du métier ne lui font plus peur. Dépendant des contextes, des clients et des produits qu’il doit représenter, Cédric n’éprouve aucune difficulté lorsqu’il s’agit de prendre la pose. Regard qui tue, sourire ensorceleur, il peut, d’une situation à l’autre, se transformer en parfait dandy, en gentleman quand il s’agit d’être en tenue classique, et peut aussi exceller quand il doit afficher un look plus décontracté ou streetwear. Bref, tout terrain, il aime surtout surprendre.
Un premier bilan à ce stade de sa vie l’amène à penser qu’il a eu raison d’y croire. «Qui ne tente rien n’a rien»,nous dit cet habitant de Curepipe qui aime personnellement arborer un style casual, jean-boots et blouson en cuir : «Je me souviens de mon premier casting. J’avais 19 ans et ma candidature n’avait pas été retenue.» Même s’il ne sait pas pourquoi il n’avait pas été pris, cette épreuve a été pour lui salutaire : «Ça m’a donné encore plus envie de foncer…»
Timide d’abord avant d’être plus détendu quand il a pris ses marques et qu’il est mis en confiance, le jeune homme, aîné d’une fratrie de trois enfants, n’aime pas trop se poser des questions. Quand il a un projet en tête, celui qui est en couple se donne les moyens de le réaliser. C’est un fonceur dans l’âme. Il adore aussi prendre soin de lui à travers le sport notamment, aime la musique – il est chanteur dans un groupe –, est fan de Paolo Nutini, de rock, de soul ou encore de reggae, et apprécie les petits plaisirs de la vie.
Son rêve : défiler pour de grandes marques et continuer à défier les objectifs des photographes… Ici ou ailleurs !