Dans l’univers du divertissement, il est un peu comme une étoile filante qui n’est pas près de s’arrêter. Zoom sur un jeune entrepreuneur passionné de mode, d’art et de musique, qui a participé à l’organisation de plusieurs soirées dans l’île et qui, aujourd’hui, propose ses services à The Irish.
Dans sa vie d’avant, il était journaliste-reporter dans une entreprise de Web Media. Mais ça, c’était avant. Aujourd’hui, Ashfaq Allgoo, 28 ans, est promoteur culturel. Le jeune homme, Marketing, Communications & Events Managerà The Irish, à Trianon, a jadis oeuvré au coeur de l’agence Urban Pulse qui est derrière organisation de plusieurs événements dans l’île. Aujourd’hui, il s’engage avec la force de ses convictions dans la promotion des artistes et des concepts pour essayer d’apporter une différence dans le milieu du divertissement local.
Voilà dix ans que cet habitant du Nord nage dans l’événementiel. Pour lui, il est surtout question du dynamisme du secteur et d’offrir une diversité de choix aux Mauriciens en termes de divertissement. Dynamique et sympathique, Ashfaq Allgoo a la tchatche facile et une personnalité qui met tout de suite à l’aise. Pour cet ex-étudiant de l’Institut Charles Telfair, formé en Mass Communication, la com’ est forcément son fort.
Au fil du temps, sa passion pour l’événementiel est devenue un métier et son travail, Ashfaq Allgoo l’assimilerait volontiers à une forme de combat. «Moi qui évoque souvent la communication 360°, je suis servi : The Irish, c’est un pub, un restaurant, un lieu d’animation, un bar, un lieu pour le corporate lunch, les rendez-vous professionnels, le dîner intimiste et le get-together entre copains. J’ai vu le produit évoluer et les commentaires sur les réseaux sociaux sont clairs : en cinq mois, The Irish est considéré comme ‘‘the venue’’ des Plaines-Wilhems.»
Dans l’évémentiel, il excelle et est comme un poisson dans l’eau. «Je travaille 6 jours sur 7 par semaine, parfois 7 jours sur 7. Je me réveille habituellement à 9 heures ou 10 heures mais plus tôt si j’ai des réunions. J’ai l’habitude d’être constamment en mouvement pour les différentes activités que j’entreprends.» Son rôle : superviser les campagnes dans leur intégralité, de la conceptualisation à la production, sans oublier l’exécution en passant par le processus d’analyse pour le label pour lequel il travaille. «Vous l’avez compris, mon temps consiste donc à gérer la communication et le marketing de The Irish.»
Il lui arrive souvent de ramener du travail à la maison : «Je finis ma journée habituellement vers 20 heures ou 21 heures.» Une fois chez lui, il fait quelques fois du travail de recherche.«Il s’agit essentiellement d’organisation pour mes réunions d’affaires, de visites de sites, de tests de produits, de création de stratégies ou encore de collaboration avec des personnes talentueuses de différents secteurs.»
C’est ce qu’il s’est attelé à faire au sein d’Urban Pulse, qu’il a fondée avec un ami et où il a jonglé entre une dizaine d’événements : Showtek, Mastiksoul, Showtek/Mastiksoul/BigAli/Joseph Capriati, entre autres. Si à un certain moment, il a œuvré au sein de l’équipe du 55 Lounge Club à Grand-Baie, entre autres postes – Cream Ibiza by Social Buzz, The Brand Café Ltd, Simis Pure Frozen Yogurt ou encore pour le compte d’Adrenaline Agency –, c’est aujourdhui au sein de The Irish qu’il met à contribution ses idées et son savoir-faire.
Mais le jeune homme, qui jongle entre son job de Strategist Event Coordinatoret son emploi du temps chargé, a plusieurs cordes à son arc. Il gère aussi une marque de vêtements : «DNA LABest un pur plaisir. J’ai créé la marque avec mon cousin Irfaan Khodabukus et nous travaillons tous les deux dans le secteur de la communication. Nous avions donc une vision claire de ce que nous voulions faire et c’est un réel succès.»
Il mise, dit-il, sur la différence : «C’est la mode, vous avez juste besoin d’être un trendsetter. Nos collections sont ciblées : rap/trap urban chic wear, geekset nerdsà la fois pour les garçons et les filles. Je dirais que c’est moins intense que mon travail d’event stategist. Tout ce que je fais est lié à la culture : la marque de vêtements, les événements et autres communications. C’est formidable de travailler dans une atmosphère composée principalement d’artistes.»
Passionné de géopolitique, de bons sons comme la house progressive, le funky-french électro, la mode et l’art contemporain, Ashfaq Allgoo croit dans le secteur de l’entrepreneuriat. «Je vois beaucoup de gens qui rêvent de travailler dans le secteur de l’événement, en particulier dans celui du clubbing ou de l’organistaion de concerts. Mais seulement quelques-uns réussissent.»
Quel est donc la clé du succès ? Je pense que la détermination, un solide réseau, l’expérience et un peu de chance sont les facteurs-clés. Depuis que je suis entré dans le monde du clubbingen tant qu’étudiant DJ à la Stylus DJ School, dirigée par Patrice D’avrincourt et David Jay), je savais ce que je voulais faire et quels étaient mes objectifs. Ma devise est : ‘‘Dream big, work hard and never give up.”»
Paroles d’un déterminé !