• Parité en politique : des voix pour inspirer le changement
  • Milys.créations : quand Emily transforme vos idées en souvenirs inoubliables
  • Il s’était introduit chez une dame âgée en pleine nuit : un voleur maîtrisé par des habitants à Camp-Levieux
  • Saisie de Rs 10 millions de cannabis à Pointe-aux-Sables - Incriminé par son oncle, le policier Brian Beauger nie toute implication
  • Étoile d’Espérance : 26 ans d’engagement, de combat et d’espoir
  • Arrêté après l’agression d’un taximan : Iscoty Cledy Malbrook avoue cinq autres cas de vol
  • Golf : un tournoi caritatif au MGC
  • Le groupe PLL : il était une fois un tube nommé… «Maya L’Abeille»
  • Nilesh Mangrabala, 16 ans, septième victime de l’incendie du kanwar à Arsenal - Un rescapé : «Se enn insidan ki pou toultan grave dan nou leker»
  • Hippisme – Ouverture de la grande piste : les Sewdyal font bonne impression

Anastasia Duval : Fashion dream

La conseillère en image a commencé une nouvelle aventure avec Look Men Agency. Au programme: shootings, pubs et défilés.

Le 3 février, elle a proposé le premier défilé de Look Men Agency, son dernier projet. Satisfaite, celle qui fourmille d’idées nous raconte sa passion pour l’univers du mannequinat et tout ce qui touche à l’art.

N’est pas fashion qui veut ! Et faire partie des quelques happy few qui en maîtrisent les ficelles, c’est tout un métier. Pour Anastasia Duval, 23 ans, ce n’est pas une corvée. Encore moins une contrainte. Au contraire, c’est une façon de vivre. Aujourd’hui, la jeune femme connaît très bien cette déesse de l’apparence, dont les diktas ne durent souvent que le temps d’une saison et qui ne finit pas de faire parler d’elle avec son arme fatale : la séduction. 

 

Voilà quelques années déjà que la jeune fashionista arpente la planète mode et ses coulisses, affrontant souvent les excès et les lumières trop crues de ce métier très exposé. Mannequin et plus récemment fashion consultant ou conseillère en image, elle s’accroche à son étoile et trace son chemin. Et elle fait toujours attention à ne pas se brûler les ailes. 

 

 

Sa conception de la mode, qu’elle a héritée de sa famille : se sentir in, bien dans sa peau, dans son corps, dans ses vêtements et dans ses baskets. Ou plutôt, dans son cas, être haut perchée sur ses talons d’où elle imagine un monde, le sien, tourbillonant et affriolant, régi par des codes et des tendances.   C’est d’ailleurs ce qu’elle essaie d’inculquer à ses petits protégés, les aspirants mannequins qu’elle a recrutés, épaulée par son équipe, dont Ted Onno (formateur et coordinateur), pour faire partie de la nouvelle aventure qu’elle vient de commencer : Look Men Agency. Il s’agit de la première institution de mannequins hommes. 

 

Le vendredi 3 février, après des semaines de préparatifs, la jeune femme a orchestré son premier défilé, It’s A Man’s World after all, au Backstage, au Hennessy Park Hotel. Le défi a été relevé haut la main. «Tout s’est très bien passé. Le responsea été positif et c’est fort encourageant. Nos modèles sont tous différents mais pour moi, tout le monde a sa place», confie Anastasia. 

 

Depuis un peu plus d’un mois, son actualité oblige, elle vit à un rythme effréné. D’ailleurs, pour la contacter, nous avons dû nous y prendre à plusieurs reprises. Nous sommes alors tentés de ne plus dire agenda de ministre mais agenda d’Anastasia, tant elle court de réunion en réunion.«Je n’ai pas arrêté ces derniers temps et, du coup, dimanche dernier, après le défilé, j’ai eu mon premier jour de repos après très longtemps. Vous risquez de ne pas me croire mais je me suis beaucoup ennuyée.» Les images du show sont encore fraîches dans sa tête : «J’ai ouvert le défilé avec un homme en talons. Je veux définitivement proposer quelque chose de différent.»

 

Les dernières semaines ont été ponctuées de travail et voir ses mannequins mettre en pratique tout ce qui leur a été transmis a été pour elle une grande satisfaction. «C’est de par mon travail de conseillère en image que l’idée de fonder une agence pour former des hommes mannequins m’est venue. Parmi mes clients, il y avait beaucoup plus d’hommes. Ils se tournaient vers moi pour des conseils sur comment faire et où se tourner pour être à la mode afin de reconquérir leur femme, par exemple. Et de fil en aiguillle, le projet a fait son chemin.»

 

«J’ai choisi ma voie»

 

Puis, le temps des castings est arrivé. «Il y avait trois types sélectifs : le photoshooting,pour lequel on recherchait un beau visage, le body fitet les publicités. Je cherche un style authentique avec une beauté naturelle et des aptitudes différentes», explique Anastasia. Elle attend de ses modèles qu’ils soient rigoureux et à l’écoute : «Pour moi, le travail, c’est le travail. Je m’attends aussi à ce qu’on me montre du respect. Je suis peut-être jeune mais je sais ce que je veux et où je veux aller.»

 

Anastasia, fille de Richard Duval, refuse fermement l’étiquette de fille à papa. «Je suis loin d’être comme ça. On ne m’a pas tout apporté sur un plateau. Certes, ma famille me soutient mais alors qu’on s’attendait à ce que je devienne avocate ou médecin, j’ai choisi la voie que je voulais prendre et je me suis construite. J’ai foncé et je n’ai jamais baissé les bras.»

 

La musique est aussi à la base de son équilibre : «C’est une passion qui me vient également de ma famille, notamment de ma grand-mère. J’ai passé beaucoup de mon temps à faire de la scène et du théâtre. Je fais aussi de la peinture. Bref, j’aime bien tout ce qui est artistique.» Si elle parle de la musique avec beaucoup d’amour, son intérêt pour la mode revient vite au galop. 

 

Entre elle et les «fringues», c’est une véritable histoire d’amour. Passionnée ? Éperdument même ! «Depuis toute petite, j’adore m’habiller. J’aime bien tout ce qui touche de près ou de loin à la mode.» Elle le sait : signe extérieur d’élégance, le vêtement, souligne-t-elle, n’est pas moins révélateur de la personnalité. Puisque, même si l’habit ne fait pas le moine, il raconte une personne, dévoile ses états d’âme.

 

C’est pourquoi la fashionista qu’elle est et qui vit la mode – à la fois femme fatale et sporty chic, entre autres, sans jamais oublier son rouge à lèvres – met son talent en matière de tendance au service des Mauriciens. C’est en prenant par la main tous ceux qui s’invitent dans son monde qu’elle les aide à imposer leur style, à assumer leur corps, tout en étant conscients de leur beauté extérieure et intérieure. Voilà pour sa mission ! «I want to thank my family, my friends, my photographers, my videographers, my partners for their trust in me. Merci de croire en moi et en mes idées. La seule chose que je veux apporter à mon pays, c’est l’évolution. Toujours le meilleur»,lâche-t-elle. 

 

En dehors de ça, elle aime la vie tout simplement… Et quand on lui demande si politique rime avec Anastasia, elle répond : «J’aime l’histoire», avant de retourner à son travail où il n’y a de place que pour le glamour, le fashion, le style. Pas de temps pour plus de bavardage. Retour au boulot. Vivement son prochain événement. «Ce sera pour bientôt», dit-elle. 

 

Rendez-vous est pris !

 


 

Une famille nommée «Look Men Agency»

 

 

Une aventure, des rencontres, des expériences et beaucoup d’apprentissage. Voilà comment ceux qui vivent au rythme de Look Men Agency décrivent le mois écoulé. «Voilà près de sept ans que j’évolue dans ce domaine mais ces derniers temps passés avec l’équipe de Look Men Agencyont été très riches. Bien qu’on soit un groupe d’hommes, il n’y a pas de compétion entre nous. Au contraire, on s’entend tous très bien», confie Patrick Joseph. 

 

Comme lui, Jeremy Benoît retient aussi la bonne entente qui règne au sein de l’équipe. «On est presque comme une famille. J’ai connu d’autres agences mais l’ambiance et l’entente sont différentes dans celle d’Anastasia Duval», précise le jeune homme qui a eu la tâche d’ouvrir le défilé sur It’s a man’s world et en… talons. «Il fallait oser et on l’a fait. Si cela se fait dans d’autres pays, alors pourquoi pas à Maurice ?»

 

Entre les conseils ou les séances de coaching, les mannequins disent avoir beaucoup appris. Ce n’est pas Warren Ally qui dira le contraire : «J’ai aujourd’hui beaucoup plus confiance en moi et je suis plus conscient de l’image que je renvoie. Et c’est cela la force de l’agence : elle nous apprend à être en phase avec nous-mêmes.»