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Crises d’ado sans fin

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Une jeune fille qui va se rebeller… encore.

On va épuiser le filon jusqu’à ce qu’il n’y ait plus rien. Et ce n’est pas près de changer avec les récents succès des films tels que Hunger Games.

On parle ici de l’adaptation des romans pour ados. Car depuis un certain Harry Potter, Hollywood adapte tout : la saga Twilight avec vampires qui brillent au soleil, la saga Hunger Games avec un succès généreux (récemment le blu-ray de Catching Fire est arrivé à 3,9 millions d’exemplaires vendus) sans oublier des succès plus modestes comme Sublimes Créatures et autres Mortal Instruments. Or, Summit Entertainment, déjà responsable de Twilight et Hunger Games, mise gros avec Divergent, le prochain sur la liste, qui devrait avoir un super démarrage aux USA pour sa sortie, vendredi prochain. Vu les préventes de billets, il se pourrait que le film fasse une première entrée de plus de 50 millions de dollars…

Encore une fois, comme dans Hunger Games, on retrouve des ados dans un monde totalitaire, dans une société divisée en plusieurs clans, répartis selon leurs aptitudes. Puis, il y a les Divergents, ceux qui n’ont aucune aptitude et qui sont traqués par le pouvoir en place. C’est dans cette catégorie que tombe notre héroïne. Mais comme elle est pleine de ressources, elle va se faire passer pour une personne du clan des Audacieux, qui sont supposés maîtriser leur peur.

Et encore une fois, on retrouve la fameuse recette de ce genre d’histoire parfaitement ciblée. Histoire plus ou moins allégorique sur la rébellion de la jeunesse, histoire d’amouuuuuuuuuuur qui devrait plaire aux jeunes filles romantiques, présence d’acteurs plus vieux et connus pour rendre le tout plus sérieux, présence d’acteurs plus jeunes mais totalement inconnus, mais tant pis ils sont tous beaux, bande-son bien dans le ton (musique composée par Junkie XL, avec chansons de M83, Woodkid et Snow Patrol, entre autres), et mise en scène qui s’annonce pétaradante. Sans oublier, gros budget et gros public potentiel obligent, une adaptation qui pourrait s’éloigner du matériel d’origine. Espérons tout de même que cette réalisation de Neil Burger (Limitless, L’illusionniste) sera un film décent et non pas quelque chose qui ressemble au plus qu’oubliable The Mortal Instruments avec son chien tentaculaire et ses histoires d’inceste.

Le tout sort le 9 avril en Europe. Vous êtes prévenus si vous n’aimez pas…

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