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Krishna Athal : de l’ambition à revendre

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Sport, social, études et travail… le jeune homme jongle avec ses nombreuses occupations.

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Petit déjà, il ne pouvait rester en place.

À 24 ans, il a été nommé chairman du National Youth Council. Mais, le jeune homme collectionne aussi les récompenses en tous genres et jongle avec plusieurs occupations à la fois. Rencontre…

Il s’est construit à force de défis. Le premier terme qui vient à l’esprit pour qualifier Krishna Athal, c’est l’enthousiasme. C’est à la fois son moteur, son énergie, sa force et sa motivation. Et c’est très certainement le sentiment qui a permis à cet ex-étudiant du collège Ramsoordar Prayag, à Rivière-du-Rempart, puis du Collège Royal de Port-Louis, de se lancer à l’assaut de mille projets. Vous avez sans doute déjà entendu parler du jeune homme tant ses projets et autres réalisations ont souvent été relayés dans la presse.

Son dernier exploit : devenir le plus jeune président du National Youth Council of Mauritius (NYC) à seulement 24 ans. «C’est pour moi un honneur et un challenge de propulser la destinée de cette commission de jeunesse. C’est une tâche que j’accepte avec enthousiasme. Je précise que je la prends comme une responsabilité. Mon but principal est de renforcer et de soutenir les objectifs du Conseil», déclare Krishna, ex-étudiant de la faculté d’Ingénierie à l’université de Maurice. Il a aussi fait des études en Journalism & Media Studies à travers l’Institute of Commercial Management de Londres et fait actuellement un Post-Graduate en Public Relation & Communication via l’université de Greenwich et complète un degré en Media & Communication offert par le BBC College of Journalism.

Mais avant sa nomination au National Youth Council, il y a eu tout plein de challenges que le jeune habitant de Petit-Raffray a relevé, haut la main : il a été nommé Best Team Leader en 2005, 2006 et 2007 par le National Productivity and Competitiveness Council, a décroché le Mont Désir Trésor Award en 2006, a obtenu le titre de Best Rotaractor en 2007 et 2008 et a reçu le Youth Excellence Award en 2009. Il s’est aussi distingué à l’étranger notamment lors du One Young World Summit en 2009 en Angleterre et à Singapour, où il était délégué et Media Operator pour les Jeux Olympiques. La même année, il fait parler de lui au BBC College of Journalism et plusieurs de ses articles sont publiés sur Reuters.

«Je ne peux pas rester sans rien faire»

Krishna ne manquera pas de briller dans des débats et autres forums en Russie, Indonésie ou encore en Inde. Mais il n’y a pas que ses participations à des rencontres ou concours qui occupent constamment Krishna : «Je ne peux pas rester sans rien faire.»

Et ses journées ressemblent à un véritable marathon. Vice-président de Solaris, une ONG qui fait dans le social, le jeune homme participe activement à l’élaboration de plusieurs projets. En ce moment, l’association en a d’ailleurs plusieurs en cours dont la mise sur pied d’un centre de chimiothérapie au Sir Seewoosagur Ramgoolam National Hospital qui sera bientôt inauguré.

Et quand il n’est pas dans une réunion pour le compte de Solaris, c’est à la rédaction de Insight, un journal pour les jeunes et par les jeunes, que Krishna assure le rôle de directeur de publication : «Voilà deux ans que dure cette belle aventure. Aujourd’hui, nous tirons près de 40 000 copies de notre journal que nous distribuons aux établissements scolaires, à l’université et dans les centres de jeunesse.»

Une fois le journal bouclé, c’est au World Economic Forum que Krishna apporte sa contribution avant de gagner les locaux du NYC à Rose-Hill, où depuis trois semaines il s’attèlle à mettre en place de nouvelles structures : «Je ferai en sorte que le NYC produise des stratégies innovantes avec le but de créer une opportunité en or pour relever les défis liés au leadership, et de guider ainsi nos jeunes vers une nouvelle ère; d’augmenter la qualité de notre disposition et la quantité et la portée d’opportunités pour notre jeunesse; construire des évidences concrètes et prendre en considération la compréhension de projets qui méritent d’être réalisés.» Parmi ses priorités : la création d’un site web pour parler des activités de l’organisme : «Je veux innover…»

Car c’est chez lui un besoin de «toujours tester ses limites», «mettre à l’épreuve», ses compétences mais aussi de «faire honneur» à son pays. Malgré ses très nombreuses occupations, Krishna, qui fait la fierté de ses parents Babita, femme au foyer, et Birju qui travaille à la CWA, et de sa jeune sœur Annu, ne peut résister au besoin de réagir à certains sujets qui l’interpellent en participant aux rubriques destinées aux lecteurs dans différents journaux : «Les sujets qui concernent les jeunes m’intéressent beaucoup.»

Et dire, se souvient-il, qu’il voulait travailler dans la Special Mobile Force : «C’est un métier qui me fascinait et qui me fascine toujours. Depuis tout petit, je suis habité par le désir de me mettre au service de mon pays.» Et pour devenir militaire, le jeune s’était d’ailleurs inscrit à l’Indian Military Force basée en Inde : «J’avais reçu ma réponse mais ma mère voulait que je complète d’abord mes études universitaires.»

Le jeune célibataire n’excelle pas que dans les études, il a aussi pendant longtemps joué au badminton au niveau national et a été président du Badminton Club à l’université de Maurice pendant trois ans : «Cette discipline me permet toujours de me détendre…»

Est-il un homme ayant de multiples cordes à son arc ou juste un ambitieux ? Un peu des deux sans doute. Mais comme Krishna le répète souvent : «C’est tout simplement une volonté de se mettre au service de sa patrie… » C’est sa façon à lui de partager, avec enthousiasme, ses rêves et ses désirs de progrès…

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