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Nioh : démons, Japon et transpiration

Au rayon des jeux hardcore, voici le dernier arrivé ! Ce sont les studios de Team Ninja (les fameux Ninja Gaiden) qui s’essaient cette fois à un Dark Souls-like appelé Nioh. Une exclu sur PS4, sortie le 7 février et bien décidée à devenir incontournable sur la console de Sony. Et si l’architecture des niveaux, la difficulté impardonnable et les combats techniques rappellent les sadiques Dark Souls de From Software,Nioh, lui,est bien plus qu’un simple clone. 

 

Prenant place dans le Japon féodal, le joueur n’aura pas l’option de créer son personnage car il faudra suivre les aventures de William, inspiré du vrai navigateur William Adams. En l’an 1600, le pauvre se retrouve dans une guerre contre des démons. Devenant très vite un samouraï, il devra rapidement se montrer digne de trucider toutes les saletés impressionnantes qui pullulent dans ce Japon fantasmé. 

 

Visuellement, la patte de Team Ninja fait toujours mouche, même si le lead designer Tomonobou Itakagi n’est plus du studio. Le jeu est très beau, avec des environnements variés – manoirs, forêts, falaises, etc. – et une immersion de tous les instants. Vous pouvez choisir entre deux modes : l’un à 60 images par seconde et une moindre résolution, et l’autre à 30 pour un rendu visuel plus détaillé. Le bestiaire reste dans les grandes lignes des délires du studio, avec tout ce qu’il faut d’araignées, de femmes fatales déguisées en monstres, de crapauds géants et autre blobs gigantesques. Bref, vous allez voir du pays autant que vous allez suer avec votre pauvre manette en main.

 

Car Nioh est dur à dompter. Comme avec les Souls, il ne récompense que les plus calmes et les plus patients. Mais alors que les Dark Souls étaient plus médiévaux, Nioh assume pleinement la voie du samouraï dans son gameplay. Il y a trois positions de combat : light, mid, heavy. Simple ? Pas du tout, puisqu’il faudra s’adapter et interchanger très vite pendant les duels intenses. On ajoute à cela un système de ki, un gardien du genre divinité animale, qui va vous aider par moments et une foule d’armes à maîtriser dépendant du style choisi, avec des combos qui rappellent un peu les jeux de combat. 

 

Vous allez vraiment en baver pour maîtriser tout ça et c’est justement ce qui rend Nioh si addictif ! Et si les ennemis tordus ne vous suffisent pas, le jeu intègre un système appelé revenant (restez connectés online pendant votre partie) où des joueurs qui ont trépassé à certains endroits reviennent d’entre les morts pour vous embêter en tant qu’ennemis ! 

 

Une plongée fascinante dans un Japon fantaisiste, exigeant dans son gameplay, ardumais sacrément prenant. Bref, on tient là encore une super exclu PS4, si vous avez le courage et la patience de vous y plonger.