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Noyade d’Anuradhadevi Bahadoor | Son concubin : «Ce n’était pas un accident»

Dario Palmyre se dit effondré après la mort de sa compagne. La victime laisse derrière elle ses quatre enfants.

Elle a été retrouvée morte à Vieux-Grand-Port, aux petites heures du matin, le vendredi 27 janvier. Si l’autopsie a attribué sa mort à une asphyxie due à la noyade, son concubin, Dario Palmyre, est d’avis qu’il s’agit d’un acte de malveillance.

Le bras droit recouvert d’un bandage, casquette vissée sur la tête, Jagdev Sooky semble perdu dans ses pensées. Il essaie de rassembler les pièces d’un puzzle. Il veut comprendre ce qui est arrivé à sa sœur Anuradhadevi Bahadoor, 42 ans. Le corps sans vie de cette femme au foyer a été retrouvé dans une mare de boue, à Vieux-Grand-Port, par des habitants de la localité. C’était aux petites heures du matin le vendredi 27 janvier. L’autopsie a attribué le décès à une asphyxie due à la noyade. 

 

«Nous ne savons pas ce qui s’est passé. Je l’ai vue la veille, elle allait bien. Je n’en sais pas plus», confie Jagdev Sooky, sous le choc. À l’extérieur, une petite foule massée sous un arbre s’organise afin de récupérer la dépouille à la morgue de l’hôpital de Candos. Parmi, Dario Palmyre, le concubin de la victime. Les larmes aux yeux, il affirme à qui veut l’entendre que sa compagne n’est pas morte par accident.«On l’a jetée à la mer. Il faut retrouver celui qui a fait ça», lâche-t-il. 

 

Vers 1 heure dans la nuit de jeudi à vendredi, dit-il, il s’est aperçu de la disparition d’Anuradhadevi Bahadoor. «Elle a pour habitude de sortir et de rentrer plus tard. Mais elle ne restait jamais dehors jusqu’à cette heure. Avant de quitter la maison, elle ne m’a pas dit où elle allait.» 

 

Mère de quatre enfants, dont deux sont issus d’une première union et deux de sa relation avec Dario Palmyre, la victime détenait une Protection Order la protégeant de son compagnon. Ce serait pour cette raison que la police soupçonnait un acte malveillant au départ. Mais cette piste a été écartée après la conclusion du rapport d’autopsie. 

 

Anuradhadevi Bahadoor laisse derrière elle une famille écrasée de douleur et surtout dans l’incompréhension quant aux circonstances dans lesquelles elle a perdu la vie.