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Il atterrit à l’hôpital après une dispute entre voisins | Tony Canagasaby : «Je crains pour ma sécurité…»

Le trentenaire aurait été agressé avec des clubs de golf, des sabres et des torches électriques.

La construction d’un mur en béton serait à l’origine du conflit. Dimanche dernier, Tony Canagasaby, un habitant de Camp-Ithier, âgé de 32 ans, a été admis à l’hôpital de Flacq après qu’il a été agressé par ses voisins. Il a été autorisé à rentrer chez lui dans la soirée de mardi. S’il a consigné une déposition au poste de police de Flacq, il déplore le fait que ses présumés agresseurs courent toujours et que les services de police ne sont jamais revenus vers lui. «Je crains pour ma sécurité et celle de ma famille.»

 

Une dispute aurait éclaté entre Tony Canagasaby et ses voisins à cause de la construction d’un mur en béton entre sa maison et la leur. Le trentenaire dit avoir entamé les travaux jeudi et que le conflit a éclaté alors qu’il était sur le point de les terminer. «Ou ena drwa fer sa ou ?» lui aurait lancé sa voisine. Mais lui se serait abstenu de tout commentaire. Sauf que le lendemain, «elle m’a giflé et a contacté ses proches pour leur dire de venir. Ils sont arrivés 15 minutes plus tard».

 

Tony Canagasamy allègue avoir été agressé avec des clubs de golf, des sabres et des torches électriques. «Se bann vwazin ki finn vinn tire ek inn met mwa an sekirite.» Malgré d’atroces douleurs, il ne se rend pas à l’hôpital avant vendredi matin. Là, il effectue une série d’examens mais décide de rentrer chez lui contre avis médical. 

 

Dimanche, une nouvelle dispute aurait éclaté lorsqu’un ami serait venu aider Tony Canagasamy à poursuivre la construction du mur. «Mes voisins ne m’ont pas donné le temps de m’expliquer et m’ont agressé à nouveau. D‘autres ont alerté ma mère et quand elle est arrivée, elle m’a enfermé à l’intérieur pour que je sois en sécurité. Nous avons contacté la police mais elle a mis plus de deux heures à arriver.» Tony Canagasaby se rend à nouveau à l’hôpital et rentre chez lui après avoir reçu des soins. Mais ses douleurs persistent et il est admis durant la nuit avant de rentrer chez lui deux jours plus tard.

 

Contacté hier, il nous a fait la déclaration suivante : «Mes agresseurs font le va-et-vient devant ma maison. Je ne peux même plus sortir. La police m’avait dit qu’elle effectuerait une fouille chez mes voisins pour retrouver les armes utilisées mais je n’ai rien constaté jusqu’à présent.»

 

Sollicités pour un témoignage, les présumés agresseurs n’ont pas souhaité faire de commentaire. Du côté de la police, nous avons tenté de contacter le Police Press Office qui est resté injoignable.