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Helena Placatour meurt écrasée par un pan de mur | Sa sœur Lucie : «C’est un cauchemar»

Lucie peine toujours à croire que sa sœur est décédée de manière si tragique.

En allant rendre visite à son époux sur un chantier de construction, la quadragénaire a perdu la vie de manière atroce, écrasée par un pan de mur qui s’est effondré.

Le choc, le chagrin. Les proches d’Helena Placatour, 42 ans et maman de quatre enfants, sont inconsolables depuis le décès aussi inattendu que tragique de celle-ci. Sa sœur Lucie Cordier semble complètement perdue. «J’ai l’impression de vivre un cauchemar. D’autant qu’Helena est décédée à la même date que notre père cinq ans plus tôt. J’ai l’impression de vivre deux deuils. J’avais déjà du mal à accepter la mort de mon père, celle d’Helena m’a anéantie», nous confie-t-elle, la voix cassée par l’émotion.

 

Ce jeudi fatidique, Helena Placatour, affectueusement surnommée Fidoo par son entourage et habitant Camp-Rodriguais, à Bambous, s’était rendue sur un chantier, à l’avenue Brabant, non loin de son domicile. Son concubin Will Constant y effectuait des travaux de rénovation. Il témoigne, la voix tremblante : «Helena travaillait aussi comme maçon et ce jour-là, elle est venue me voir et m’aider après sa journée de boulot. Vu qu’il n’y avait pas beaucoup à faire, elle s’est retirée dans un coin pour me laisser continuer mon travail. À un moment, j’ai entendu un grand bruit et je me suis précipité à l’endroit d’où ça venait. J’ai vu qu’un pan de mur s’était détaché et était tombé sur Helena. J’étais affolé et j’ai tout fait pour enlever les morceaux de béton et chercher du secours. Tout s’est passé si vite.» 

 

Will Constant, qui vivait depuis neuf ans avec la victime, nous confie, qu’il n’arrive plus à enlever cette scène de son esprit. «Je la vois toujours sur le sol. Le sang qui coulait derrière sa tête m’a fait comprendre la gravité de son état. Mais j’avais l’espoir qu’elle s’en sorte.»

 

Le grand rêve d’Helena était d’avoir sa propre maison. «Cela fait sept ans qu’elle vit sur un terrain de l’État à Bambous. Elle avait entamé des démarches pour acquérir une maison de la NHDC. Helena voulait vraiment devenir propriétaire de sa propre maison et économisait pour cela», confie sa sœur Lucie Cordier. Will Constant abonde dans le même sens : «C’était une femme fantastique qui n’avait pas peur de travailler afin d’accomplir ses projets. Cette maison nous la voulions tellement et j’ai le cœur meurtri que nous n’ayons pu concrétiser ce projet.»

 

Lucie Cordier avance que son aînée laisse un grand vide dans la vie de ceux qui ont eu la chance de la côtoyer. «Helena était connue pour sa bonne humeur et sa joie de vivre contagieuse. C’était une personne généreuse, qui avait le cœur sur la main. Nous étions très fusionnelles et j’admirais son courage et sa détermination. Aujourd’hui, nous devons serrer les coudes afin de surmonter cette épreuve, surtout pour ses enfants.» Pour l’heure, tous sont encore abasourdis par la douleur.