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David Trippier, soupçonné du meurtre de sa concubine | Le beau-frère de la victime : «Le couple se disputait tout le temps»

Une accusation provisoire de meurtre a été logée contre David Trippier

Le mystère plane toujours sur les circonstances durant lesquelles Amrita Cathan a trouvé la mort. Cependant, cinq jours après son décès, son concubin, David Trippier, a été appréhendé, soupçonné de l’avoir agressée mortellement. Ce que le suspect nie. Le beau-frère de la victime, Yannick Valot, soutient, lui, que le couple était souvent en conflit. Il témoigne…

Elle était en pleine forme, selon ses proches. Et n’avait aucun problème de santé. Alors, comment Amrita Cathan a-t-elle trouvé la mort le samedi 14 avril ? A-t-elle vraiment fait une chute, comme l’a déclaré son compagnon David Trippier, 40 ans, lors de son interrogatoire par la brigade criminelle de Savanne ? Dans sa version des faits, le quadragénaire avance, en effet, que sa concubine a fait une chute, avant qu’il ne la conduise à l’hôpital de Souillac, où son décès a été constaté. Cependant, la police le soupçonne du meurtre de la jeune femme de 32 ans, une habitante de Souillac. 

 

Pourquoi ? Le rapport du médecin légiste de la police a conclu que la victime a succombé à une rupture du foie. David Trippier aurait, lui, affirmé qu’Amrita Cathan a été prise d’un malaise, après avoir pris un coup à la tête, suite à une chute. Une enquête avait alors été initiée. Un élément déterminant a finalement fait surface le jeudi 19 avril lorsqu’un témoin s’est manifesté. Il a déclaré aux enquêteurs de la Criminal Investigation Division de Savanne qu’il a entendu le couple se disputer durant les heures qui ont précédé la mort de la victime. David Trippier a alors été arrêté le même jour. Il a été soumis à un feu roulant de questions mais nie avoir agressé mortellement sa concubine. Il fait l’objet d’une accusation provisoire de meurtre et a été placé en détention.

 

Selon les Cathan, Amrita serait  une victime de violence conjugale. La jeune femme et David Trippier, parents d’une fillette de 3 ans, étaient en couple depuis environ six ans. Mais cette relation n’aurait jamais été de tout repos, selon Yannick Valot, le beau-frère de la victime. «David a déjà deux enfants, nés d’une première union. Il vivait chez sa première compagne mais il y a trois mois, Amrita et lui ont emménagé ensemble.» Toutefois, la vie à deux n’aurait pas amélioré les choses. «David et Amrita se disputaient tout le temps. Elle était une femme battue, mais elle n’a jamais voulu porter plainte. Si elle le faisait, elle enlevait sa plainte après quelque temps. Nous ne savons pas si c’est parce qu’Amrita avait peur. S’il est responsable de sa mort, il doit payer pour ce qu’il a fait», lance notre interlocuteur.

 

Pour en avoir le cœur net, ses proches et lui, dit-il, auraient tenté de contacter David Trippier au téléphone après la mort d’Amrita Cathan, sans succès. «Il ne nous a jamais rappelés et ne nous a même pas présenté ses sympathies. Nous l’avons uniquement aperçu au loin, au cimetière. S’est-il comporté de cette façon parce qu’il avait quelque chose à se reprocher, à cacher ?» se demande Yannick Valot.

 

Les obsèques de la victime ont eu lieu le lundi 16 avril. L’enquête pour déterminer les circonstances de son décès suit son cours.