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Tournage | Panik : ce film… Komiko

Miselaine Duval, le réalisateur Nicolas Fay et toute l’équipe en sont à plus  de 15 jours de tournage.

On s’est faufilés dans l’un des lieux de tournage du premier long-métrage de la troupe, destiné au cinéma local et… international. Silence, ça tourne !

Direction Flacq Cœur de Ville, plus précisément au MCiné. Les salles obscures sont les témoins d’un curieux cinéma : la troupe Komiko tourne un film. Un long-métrage qui sortira dans nos salles en juillet. Panik racontera les tribulations d’un pauvre bougre qui a mis enceinte à la fois son épouse et sa maîtresse. Pour couronner le tout, les deux vont accoucher à la même date ! Un scénario écrit par Miselaine Duval herself,et mis en scène par son ami le réalisateur français Nicolas Fay. 

 

Justement, Miselaine es-tu là ? La dame est en plein make up time. Car pour ce quinzième jour de tournage (qui dure un mois), celle qui joue l’épouse tourne une scène dans une salle de cinéma où elle sera confrontée à sa rivale, personnage interprété par Cindy Pierre. Et bien sûr, le héros de Panik, le pauvre Alexandre Martin, va en voir de toutes les couleurs. Tiens, le voilà qui tourne un plan où il doit courir dans l’escalier, tout en sueur. Monsieur prend ses marques sous les yeux attentifs de l’équipe technique. Plus fraîche, Miselaine Duval s’amène et nous parle de cette aventure. 

 

«J’ai pris l’engagement, avec Nicolas Fay, il y a plusieurs années, de tourner un vrai film destiné au cinéma avec les Komiko. Cette année, c’est comme un rêve qui se réalise, malgré pas mal de difficultés. C’est triste que l’administration soit lourde quand on tourne un film local ici, il faut des permis de tournage qui peuvent prendre du temps. Les finances, je n’en parle pas, heureusement qu’on a eu le soutien de sponsors fidèles et même de nouveaux !»  

 

«Un rêve qui se réalise»

 

Mont Ida Entertainment, Chili, KFC, Pepsi, BrandActiv, Winner’s, Permoglaze, Dipain Cardo, Dewa Dhol Puri, entre autres, apportent leur soutien à l’aventure Panik. Car sans eux, la tâche aurait été plus difficile pour notre interlocutrice. «Nous nous sommes heurtés à des portes fermées, mais beaucoup se sont ouvertes aussi», lance-t-elle.  

 

Chut ! Pas trop de bruit. L’équipe technique s’affaire toujours dans l’escalier. Il est où déjà le réalisateur ? Ah, voilà Nicolas Fay. Pas un novice de la caméra, puisque monsieur a été monteur auprès de Luc Besson et s’est occupé de la postproduction chez Pixar et Disney pendant un moment. Il a même présenté le court-métrage Pourquoi pas ? au Festival de Cannes. Il a rencontré Miselaine Duval et sa bande alors qu’il tournait une pub pour Orange il y a dix ans. «J’étais surpris car des gens sont venus demander des autographes à la troupe. Ça m’a frappé et j’ai voulu en savoir plus. Donc, je suis allé voir une de leurs pièces et ça m’a encore frappé. C’était en kreolmais j’ai tout compris. C’était comme ces troupes qui débutent sur les planches et qui, après, percent avec succès au cinéma.»

 

Pour le metteur en scène qui trouve qu’Alexandre Martin ressemble au Dépardieu du récent Mammouth, c’est tout à fait légitime que la troupe passe des planches au grand écran. «Je ne suis qu’un passeur. Mon objectif est d’offrir un vrai film de cinéma avec des cascades, de l’action, de la mise en scène, pas du théâtre filmé, et surtout pas trahir l’esprit Komiko.»   

 

L’esprit Komiko, c’est aussi un peu Alexandre Martin qui porte Panik sur ses épaules de personnage stressé. Tout essoufflé, mangeant du pop-corn, Lucozade en main, l’humoriste nous décrit, entre deux grandes respirations, ce tournage comme «une expérience exigeante mais aussi enrichissante». 

 

Hop hop hop, on reprend. Alexandre Martin se relève. Encore une gorgée de Lucozade. Retour à l’escalier pour une nouvelle course, avant de s’atteler à la scène qui se déroule dans la salle de cinéma. Dans le calme, la bonne humeur et sans… panique ! 

 


 

Du soutien, du soutien ! 

 

Miselaine Duval n’arrête pas de le marteler : l’accouchement de Panik se fera plus facilement avec le soutien de tout le monde. Que vous soyez une compagnie intéressée par ce projet de film ou un particulier qui veut faire de la figuration, il n’est pas trop tard pour prendre part à l’aventure. «N’oubliez pas que le rayonnement de l’île Maurice se fera aussi à l’international car nous voulons faire découvrir Panik au monde entier.» Appelez donc au 5449 1616 pour rejoindre la production du film.